Le 8 mars 2013, les alpinistes polonais Maciej Berbeka et Tomasz Kowalski disparaissent à 8 000 m d’altitude sur le Broad Peak, quelques heures après avoir réalisé la première ascension hivernale du sommet. Cette histoire rappelle que le retour est souvent plus périlleux que l’ascension elle-même, et que l’Himalaya en hiver ne tolère aucune erreur. La disparition de Berbeka, pionnier légendaire de l’himalayisme, souligne les dangers extrêmes de ces expéditions où la quête du sommet peut faire oublier les règles élémentaires de prudence. Au-delà des récits de bravoure, l’histoire de l’alpinisme est aussi marquée par des drames humains poignants, où solidarité et tragédie se mêlent intimement. Le film "Broad Peak" (Netflix) nous invite à redécouvrir cet héritage.
Broad Peak : Maciej Berbeka, la quête d’un sommet et le prix de l’histoire 🏔️
Ah, si seulement les profils LinkedIn des alpinistes étaient à jour, on gagnerait du temps. Soyons clairs : Maciej Berbeka n’est pas un nom inscrit au hasard sur une stèle himalayenne. Né en 1954 et disparu en 2013 sous la neige du Broad Peak, ce Polonais était bien plus qu’un montagnard — une véritable boussole vivante du Karakoram et de l’Himalaya. Fils de guide, formé sur les pentes des Tatras puis intégré aux "Ice Warriors" polonais (ceux qui collectionnaient les hivernales comme d’autres des autocollants Panini), il comptait à son actif : Cho Oyu en hivernale (1985), Gasherbrum II (1983), Manaslu (1984). Revenir vivant avec tous ses doigts n’a jamais été son seul objectif, mais il y tenait quand même, faut pas pousser.
« Je voulais voir si j’étais capable de faire tomber mes propres barrières. » — Maciej Berbeka
Qui était Maciej Berbeka ? Un pionnier polonais de l’Himalaya
Faites le test : demandez à n’importe quel grimpeur polonais ce que représente Berbeka… Vous entendrez un récit épique de portance faible et de bivouacs improvisés sous -30°C. Ce grimpeur ne manquait jamais une occasion de se confronter aux pires conditions pour écrire une page incroyable de l’histoire des 8000.
La première tentative : 1988, le rêve de l’antécime et l’amertume de l’attente
En mars 1988, premier acte d’une tragédie glacée : Berbeka pense réussir la première hivernale du Broad Peak avec Aleksander Lwow. Après des jours à brasser dans la poudreuse comme dans une machine à laver sans fin, ils atteignent péniblement l’antécime (8 027 m), persuadés d’avoir atteint le vrai sommet… jusqu’à la douche froide plus tard. L’état-major alpino-mondial leur explique que non — ils étaient à 17 minutes du but ! Pendant vingt-cinq ans, la reconnaissance officielle se fait attendre.
Petite anecdote pédagogique : un jour, sur une épaule herbeuse dans le Vercors (à bien moins de 8 000 m, hein...), je me suis emballé devant ce que je croyais être le « vrai » sommet. Rétrospectivement ridicule. Mais on apprend vite que précision rime rarement avec oxygène raréfié…
L’objectif : la première hivernale du Broad Peak, un sommet qui ne lâche rien
Pourquoi s’obstiner encore sur ce foutu Broad Peak en hiver ? Parce qu’en Pologne dans les années 80-90, réussir une hivernale dans l’Himalaya ou le Karakoram équivalait à décrocher un ticket pour l’Histoire – K2, Everest : tout y passe… sauf Broad Peak, qui résiste encore et toujours aux assauts thermiques et au manque cruel de portance sous zéro absolu.
Pour Berbeka, revenir en 2013 relève autant d’un règlement de comptes personnel que d’un patriotisme montagnard : finir ce qu’il avait commencé, là où tant ont échoué ou laissé leur peau. Ce n’est pas en restant au parking qu’on verra les chamois.
L’ascension de 2013 : l’exploit historique et le début de la tragédie ❄️
Parfois, on rencontre des équipes qui ressemblent à des dream teams improbables – un peu comme si vous assembliez Zidane et Mbappé sur une arête effilée sous -40°C. Soyons clairs : la cordée du Broad Peak en 2013 est une fresque générationnelle qui aurait dû finir en champagne… mais on connaît la suite.
La cordée : Maciej Berbeka et Tomasz Kowalski, duo de choc et de malchance
Berbeka, 58 ans ce matin-là (soit deux fois l’âge d’un piolet moderne), partage la trace avec Tomasz Kowalski, 27 ans, surmotivé et prometteur. Si le CV alpinistique du premier tient sur dix pages, celui du second débute à peine mais transpire déjà l’audace tranquille. Malgré ces décennies d’écart et des styles diamétralement opposés (vieux briscard méthodique contre électron libre), le respect circule sans filtre à chaque relais.
Mais attention : le duo n’est pas seul à affronter cette pente mythique.
Membres clés de l’expédition Broad Peak 2013 :
- Maciej Berbeka : doyen charismatique, machine à sang-froid, guide IFMGA.
- Tomasz Kowalski : benjamin talentueux, reconnu pour sa résistance physique hors norme.
- Adam Bielecki : déjà célèbre pour la première hivernale du Gasherbrum I un an plus tôt ; rôle moteur dans la progression.
- Artur Małek : grimpeur solide et déterminé, indispensable pour le travail collectif à haute altitude.
Chacun joue sa partition dans cette symphonie glaciale... ou plutôt ce quatuor hanté par les vents du Karakoram.
Les conditions impitoyables : quand l’Himalaya dicte ses règles
Le Broad Peak en hiver, c’est un peu comme demander à ton voisin de palier s’il veut tenter l’Everest pieds nus. On parle ici de températures flirtant avec les -36°C en journée à 8 000 m (!!) et jusqu’à -40°C la nuit. À cela s’ajoutent des rafales qui retournent une tente quatre saisons comme une crêpe bretonne low-cost, sans parler du "brassage en poudre" où chaque pas engloutit ton énergie plus vite qu’une raclette post-sortie ski.
Impossible de tricher : manque d’oxygène chronique, épuisement nerveux qui ronge même les plus aguerris. Et puis cette certitude : ce n’est pas en restant au parking qu’on verra les chamois. Mais là-haut, le moindre faux-pas ne pardonne rien…

Le sommet atteint : un exploit célébré, mais déjà assombri par l’inquiétude
Le 5 mars 2013, après quinze heures harassantes depuis le camp 4 à 7 400 m — imaginez un marathon où chaque foulée coûte cinq minutes de souffle — Berbeka et Kowalski atteignent finalement ce fichu sommet vers la tombée du jour. Euphorie brève ; personne ne saute dans les bras des autres ni ne fait de selfie Instagram façon influenceur.
« J’ai cru que j’allais pleurer d’épuisement… Mais je savais aussi que tout pouvait basculer d’un instant à l’autre. » — Tomasz Kowalski (message vocal depuis l’arête)
Pas besoin d’être médium pour sentir monter l’inquiétude : le timing est trop juste, les nuages reviennent jouer leur partition sinistre et il reste encore toute la descente — ce fameux retour dont on ne parle jamais assez entre deux bières au refuge. Revenons à nos moutons… ou plutôt à nos bouquetins : la quête du sommet fait souvent oublier l’essentiel, alors rangeons l’ego dans le sac à dos si l’on veut goûter aux retrouvailles du camp de base vivant.
La descente : le chemin le plus dangereux, l’enfer blanc et la fin d’une légende
Soyons clairs : « La descente est le voyage le plus long. » Cette phrase, rabâchée dans tous les refuges du monde, prend tout son sens à 8 000 mètres. Sur le Broad Peak comme ailleurs, la montée n’est qu’un prélude arrogant — c’est au retour que l’Himalaya sort ses griffes.
Les pièges de la descente : pourquoi le retour est souvent plus périlleux que l’aller
L’erreur classique ? Penser que le danger s’arrête au sommet. Faux ! Là-haut, quand l’euphorie s’effrite et que la lumière tombe, commence l’enfer blanc. Fatigue accumulée, réserves d’énergie épuisées et oxygène raréfié réduisent la lucidité à une soupe tiède. Ajoutez le froid qui s’intensifie à mesure que la nuit avance — ce froid qui grignote les extrémités plus vite qu’un piolet sur une corniche pourrie.
Selon des statistiques peu connues mais vérifiables, plus de la moitié des accidents mortels en haute altitude surviennent… à la descente. Pourquoi ? Perte de concentration, gestes imprécis, hallucinations parfois (oui oui…), gels sévères et mauvaise gestion du timing. L’organisme n’a pas prévu de baisser la garde là-haut ; tout lâche d’un coup.
Anecdote vraie : lors de mon premier 4 000 en solo, j’ai tellement « cramé » mes jambes dans la montée que j’ai raté un cairn au retour. Résultat : deux heures à brasser dans une moraine, frontale en panne… Heureusement loin du Karakoram, mais leçon gravée à jamais.
La météo qui tourne : le sort s’acharne sur les alpinistes
Au Broad Peak cet hiver-là, l’Himalaya se transforme en rouleau compresseur. Le sommet atteint trop tardivement laisse peu de marge. En quelques heures : vent violent, températures plongeant sous -35°C et visibilité quasi nulle. Les cordées se disloquent ; Bielecki et Małek parviennent in extremis à rallier le camp 4 dans cette purée glaciale, tandis que Berbeka et Kowalski peinent à redescendre.
Résumé des éléments clés : vent démentiel forçant parfois à ramper derrière les rochers pour éviter d’être soufflé ; température ressentie mortelle ; brouillard gelé masquant toute trace ou repère visuel… Et puis ce silence radio total.
Isolation totale – aucune trace des deux disparus malgré les appels radios désespérés depuis les tentes inférieures. Là-haut, il ne reste rien d’autre qu’une lutte silencieuse contre un monde devenu hostile — cette croyance n°1 se vérifie ici : l’Himalaya hivernal ne laisse aucune seconde chance.
Le silence radio : l’angoisse grandissante et l’impossible sauvetage
Au fil des heures, chaque bip muet du talkie érode l’espoir. L’expédition est en pause forcée : personne ne peut monter sans risquer sa vie inutilement (et croyez-moi, il y a des limites même chez les acharnés). On échange des regards lourds, on compte mentalement les minutes… jusqu’à ce que chacun comprenne sans mot dire — seuls ceux qui ont déjà attendu connaissent ce type de silence pesant.
La confirmation du pire : l’Himalaya a réclamé son dû
Le couperet tombe officiellement quelques jours plus tard : Maciej Berbeka et Tomasz Kowalski sont déclarés morts sur la montagne, engloutis par cette nuit blanche sans retour. Pas de corps ramenés ni d’adieu possible – juste cette onde froide qui traverse toute la communauté alpine mondiale.
Il est impossible de ne pas ressentir la brutalité du destin ici : disparition d’une légende qui avait déjà défié mille fois la mort, anéantissement brutal d’une jeunesse pleine d’avenir…
C’est là que l’on comprend que les histoires d’alpinisme mêlent gloire brute et drames humains insoutenables.
Pour finir : l’Himalaya a simplement réclamé son dû, sans solde ni explication.

Au-delà de la tragédie : ce que l’histoire de Berbeka nous enseigne sur l’alpinisme hivernal
Soyons clairs : il y a un gouffre entre rêver de « s’envoyer » un 8000 en hiver et revenir entier, sans être happé par la zone de la mort. L’affaire Berbeka est avant tout une leçon glaciale sur les risques à ne jamais sous-estimer.
L’alpinisme hivernal en 8000 m : un sport de titans aux risques démesurés
Sur un 8000 en hiver, les dangers sont constants : froid extrême (-35 à -50°C), portance de la neige proche de zéro, autonomie réduite à peau de chagrin, météo indéchiffrable. Il suffit d’une nuit à bivouaquer sur une épaule balayée par le vent pour comprendre pourquoi tant d’alpinistes restent à jamais là-haut. Ajoutez le fameux brassage dans la poudre sans fond (laissez tomber vos rêves de progression rapide…), crevasses vicieuses et chutes de séracs imprévues. Sans parler de la zone au-dessus de 8 000 mètres – où le corps commence littéralement à se désintégrer au fil des heures.
Checklist des principaux risques en hivernale sur 8000 m :
- Froid extrême entraînant gelures graves et hypothermie
- Portance faible = progression lente et épuisement accru
- Bivouacs forcés sous conditions hostiles, parfois sans repli possible
- Météo imprévisible : vents tempête, blizzards soudains
- Chutes de glace ou avalanches spontanées
- Autonomie logistique ultra limitée (eau gelée, vivres rationnés)
- Désorientation et perte des repères en cas de mauvais temps
- Effondrement physique et mental (altitude + fatigue cumulée)
Berbeka ? Il a tenté sa chance avec tout cela sur le dos. Résultat prévisible : même expérimenté, on passe toujours à deux doigts du vide.
La gestion de l’ego et de la pression : quand la gloire côtoie le danger
Là-haut, l’ennemi numéro un n’est pas toujours la météo… mais bien l’ego du grimpeur. Vouloir marquer l’histoire pousse trop souvent à ignorer les signaux rouges : fatigue extrême ? On serre les dents ! Timing foireux ? On tente quand même ! On pense au sommet Instagrammable alors qu’on devrait penser repli stratégique…
Mon avis ? Dans cette histoire (et d’autres), on voit combien « faire l’exploit » peut flouter le sens du danger. Les alpinistes – moi compris lors d’une ou deux belles erreurs – sont passés maîtres dans l’art d’enjoliver leurs chances et de minimiser leurs failles.
Fichez ça dans votre to-do avant la prochaine chute de neige : préparez vos plans B, C, D… Rangez l’ego dans le sac à dos avant qu’il ne vous plombe pour toujours. Et vérifiez vos prévisions météo trois fois plutôt qu’une.
La solidarité en expédition : un lien vital face à l’adversité
Dans ces conditions, jouer solo rime avec ticket retour pour le royaume des chamois éternels. La solidarité n’est pas une option mais une règle vitale qui transcende toutes les nationalités ou rivalités d’expé. Sur Broad Peak ou ailleurs : partage du matériel vital lors des bivouacs improvisés, relais pour creuser une plate-forme ou sortir quelqu’un d’une crevasse mal placée…
Parfois aussi – rappelons-le – aller jusqu’à tenter un sauvetage au mépris total des probabilités (et souvent au péril de sa propre vie). Berbeka lui-même avait déjà secouru des compagnons lors d’hivernales précédentes… histoire que chacun reparte avec quelques doigts congelés mais vivant.
Exemples notoires de solidarité alpine : partage des ressources lorsque plus rien ne reste ; renoncement collectif au sommet pour ramener un membre blessé ; cordées croisées bricolant ensemble en pleine tempête ; décisions collectives face à une météo impossible.
Anecdote personnelle : mon propre baptême du froid qui m’a rappelé Berbeka (ou presque)
Confession : hiver 2018, Chartreuse isolée sous -18°C — nous partions « léger » pour gagner du temps (raté). Bivouac improvisé derrière un bloc soufflé par le vent... Plus personne ne parlait après minuit tant il faisait froid ; bonne chance pour trouver ta portance là-dedans ! Résultat : nuit blanche où j’ai failli perdre mes grands principes — et mes orteils — juste pour avoir voulu « voir si je pouvais pousser ma limite ». Morale ? Respect maximal à ceux qui osent encore marcher dans les traces laissées par Berbeka.
Revenons à nos moutons… ou plutôt à nos bouquetins : ⭐⭐⭐⭐ pour moi sur l’échelle du respect montagnard — mais il m’en manque encore une belle couche avant d’égaler ces géants.
Broad Peak : le film Netflix et la mémoire d’un exploit
Soyons clairs : il y a des films de montagne qui donnent juste envie de boire un chocolat chaud, et puis il y a "Broad Peak" sur Netflix. Sorti en 2022 et réalisé par Leszek Dawid, ce long-métrage polonais s’attaque frontalement à la légende de Maciej Berbeka et à la brutalité du Broad Peak en hiver. Ce n’est pas du folklore alpin pour touristes : adaptation sobre d’une histoire vraie, où chaque souffle glacé rappelle que l’Himalaya ne laisse aucune place à l’erreur.
Le film retrace aussi bien la quête obsessionnelle du sommet que l’épaisseur humaine de Berbeka. Aucun effet racoleur ici, mais une tension permanente, un réalisme cru (les scènes de bivouac improvisé donnent presque des engelures) et cette émotion sourde qui colle au pas des protagonistes – jusqu’au drame final. Pour ceux qui découvrent l’histoire, c’est une plongée rare dans les coulisses de l’alpinisme hivernal extrême : pas besoin d’être montagnard pour ressentir le frisson…
Ce que le film apporte à la mémoire collective
Côté critiques ? Certains regrettent un manque de pathos ou une sobriété excessive (certains voulaient plus de larmes), mais globalement, la communauté montagne salue le respect du récit. ExplorersWeb parle même d’un des films les plus "matures" sur l’alpinisme jamais produits en fiction — ni héroïsation facile, ni drame forcé.
Résumé des points clés :
- Fidélité aux faits historiques et à la psychologie des personnages.
- Immersion dans le quotidien brut des expéditions hivernales (on ressent presque le froid sous la doudoune).
- Hommage sincère à Berbeka et Kowalski – deux destins fauchés sur la ligne de crête.
- Rappel salutaire que derrière chaque sommet conquis se cachent souvent autant de gloire que de tragédies humaines poignantes (croyance n°3 validée puissance dix).
L’héritage de Maciej Berbeka et les leçons de la montagne
Soyons clairs : Berbeka n’est pas qu’un nom sur une plaque ou un figurant dans les annales du Karakoram. Son histoire est celle d’un homme qui a repoussé chaque barrière — physique, morale, météo et parfois… logique élémentaire. Sa détermination à revenir terminer ce qu’il avait commencé force le respect (et la prudence). Il est impossible de parler de lui sans rappeler que l’Himalaya en hiver ne pardonne rien : là-haut, pas de place pour l’à-peu-près ni l’approximation.
Des leçons sont nombreuses : la quête du sommet a un coût que peu sont prêts à payer, il faut apprendre à écouter ses limites avant que la montagne ne les rappelle violemment. Et surtout, ne jamais oublier que derrière chaque exploit — ou tragédie — il y a des humains, avec leurs failles comme leur grandeur.
Ce qu’il faut retenir (fichez ça dans votre to-do avant le prochain topo !)
- Détermination extrême et ténacité : Berbeka incarne l’obstination face à tous les échecs (et accidents) possibles.
- L’Himalaya hivernal, un terrain impitoyable : rien n’est acquis, même pour les plus grands ; tout peut basculer en une rafale.
- Quête du sommet vs prudence élémentaire : l’envie d’écrire l’histoire fait parfois oublier les règles vitales de survie.
- Solidarité & tragédie : chaque cordée oscille entre entraide vitale et risque permanent de drame humain.
Checklist — Les croyances gravées au piolet dans cet article :
- L’Himalaya en hiver ne laisse aucune place à l’erreur, même pour les plus chevronnés.
- La soif du sommet peut faire oublier la prudence et brouiller tout instinct de survie.
- Les récits d’alpinisme mêlent exploits hors normes ET tragédies poignantes ; solidarité et fatalité s’y tiennent la main.