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Nirmal Purja : biographie complète, exploits et controverses

En mai 2023, il a été accusé de harcèlement et d’abus par une ancienne employée. Mais avant ça, Nirmal Purja a été l’un des alpinistes les plus en vue de la décennie. Son record : avoir gravi les 14 sommets de plus de 8000m en 6 mois et 6 jours. Le tout, après avoir quitté une carrière dans les forces spéciales britanniques pour se consacrer à l’alpinisme. Alors, que penser de Nims Dai ?

22 min
Communauté & Expériences
25 September 2025 à 9h10

En mai 2023, il a été accusé de harcèlement et d’abus par une ancienne employée. Mais avant ça, Nirmal Purja a été l’un des alpinistes les plus en vue de la décennie. Son record : avoir gravi les 14 sommets de plus de 8000m en 6 mois et 6 jours. Le tout, après avoir quitté une carrière dans les forces spéciales britanniques pour se consacrer à l’alpinisme. Alors, que penser de Nims Dai ?

Nirmal Purja : Ancien Gurkha devenu roi de l'Himalaya 🏔️

Nirmal Purja, plus connu sous le surnom de Nims Dai, a révolutionné l’alpinisme comme on retourne une crêpe sous une tempête. Dans un milieu où les ego s’empilent plus vite que les séracs au camp de base, voir débarquer un ancien soldat Gurkha – section Special Boat Service (la crème des commandos britanniques) – a secoué la cordée ! Résilience militaire, sang-froid de sniper et capacité à enchaîner les privations : voilà le kit de départ d’un homme qui ne fait rien comme tout le monde.

« C’est facile d’être assis à une table et de critiquer ce que je fais. Mais personne ne connaît mon parcours ni mes raisons. » — Nims Dai

On aurait pu penser à un caprice d’aventurier en quête d’adrénaline. Faux : ce Népalais a vécu trois vies en une et propulsé son pays sur la scène mondiale grâce à des exploits marquants. Son impact ? Il a transformé la perception du possible sur les hauts plateaux himalayens, tout en bousculant les traditions poussiéreuses. Rangez vos clichés sur l’alpinisme noble et pur, ici c’est portance maximale ou rien. Notez-le dans votre to-do avant la prochaine chute de neige : impossible n’est pas Nims Dai.

Nirmal Purja : Ancien Gurkha devenu roi de l'Himalaya 🏔️

Si vous cherchez du banal ou du tiède, passez votre chemin. Nirmal Purja, alias Nims Dai – surnom qu’il porte comme une médaille de bravoure dans tous les bivouacs du monde – est la synthèse improbable entre la discipline militaire d’un Gurkha et le grain de folie d’un homme qui voit le possible là où l’Himalaya ne propose que du vertical.

L’homme derrière la légende ? Né dans un village reculé du Népal, benjamin d’une fratrie de quatre, il a appris très tôt que gravir demande plus qu’un souffle court ou une belle photo Instagram. Son quotidien, c’est plutôt lever du soleil sur la crête avec le sang-froid hérité du Special Boat Service britannique. Sa stratégie rivalise avec les échecs russes – portance mentale comprise.

Le vrai superpouvoir de Nims Dai ? Sa maîtrise impressionnante de la stratégie collective : il tire tout le monde vers le sommet, même quand la météo menace de tout faire échouer.

Vous pensez que le charisme se construit à coups de selfies au sommet ? Rangez l’ego dans le sac à dos ! Chez Nims Dai, la détermination ne s’affiche pas, elle s’impose. Il fédère sherpas aguerris et novices tétanisés par la pente, donne des ordres comme un chef d’assaut mais glisse aussi des sourires qui décoiffent plus qu’une rafale sur l’arête du Manaslu. Anecdote : lors d’une tempête imprévue au K2, alors que certains attendaient déjà l’hélicoptère pour plier bagages, Nims a sorti un thermos… et un plan B. Résultat : sommet atteint pendant que les autres vérifiaient leurs stories.

Son parcours fulgurant : des plaines du Népal aux 14 sommets de plus de 8000 mètres

J’vous préviens tout net : la trajectoire n’a rien d’une douce épaule herbeuse. En moins de temps qu’il n’en faut pour se préparer un lyophilisé au camp III, Nims Dai empile les 14 sommets de plus de 8000 mètres en 189 jours chrono ! Oui, vous avez bien lu, même pas sept mois pour écrire ce que beaucoup imaginaient impossible même après une vie en crampons. On appelle ça un brassage en poudre… version turbo.

Bref, revenons à nos moutons… ou plutôt à nos bouquetins. Voilà donc pour l’exploit principal :

  • Annapurna I (8091 m)
  • Dhaulagiri (8167 m)
  • Kangchenjunga (8586 m)
  • Everest (8848 m)
  • Lhotse (8516 m)
  • Makalu (8485 m)
  • Nanga Parbat (8126 m)
  • Gasherbrum I (8080 m)
  • Gasherbrum II (8035 m)
  • K2 (8611 m)
  • Broad Peak (8051 m)
  • Cho Oyu (8188 m)
  • Manaslu (8163 m)
  • Shishapangma (8013 m)

On note également quelques records annexes impressionnants : ascension express des trois plus hauts sommets mondiaux en 48h, record absolu du nombre d’ascensions en une saison…

Le projet qui a tout changé : « Project Possible 14/7 »

Si vous trouvez ça raisonnable, c’est que vous êtes déjà en manque d’oxygène. Le « Project Possible 14/7 », c’est cette idée folle née sur une nappe froissée où Nims pose une question simple : pourquoi accepter les limites imposées par les autres ? Objectif : gravir les quatorze « eight thousanders » en moins de sept mois. Les sceptiques ricanaient déjà dans leur polaire mouillée…

C’est pas en restant au parking qu’on verra les chamois. Ce genre de défi ne s’invente pas sans désir furieux de casser les codes et sans une foi inébranlable dans la logistique éclair façon commando. Résultat : Himalaya redéfini, équilibres bousculés et Népal hissé au rang d’épicentre mondial du dénivelé audacieux.

Nirmal Purja souriant au sommet avec son drapeau népalais lors du Project Possible 14/7

Du soldat d'élite à l'alpiniste de l'extrême : le parcours atypique de Nirmal Purja

Les racines népalaises : Enfance et premières influences montagnardes

Bon, on ne naît pas stratège du possible en snobant les arêtes dès l’enfance. Nirmal Purja voit le jour à Dana, petit village du district de Myagdi, dans les contreforts du Dhaulagiri. L’altitude? À peine 1 600 m, mais déjà une autre atmosphère – mélange de bruine sur les cultures en terrasses, d’eau glaciale dans le torrent, et de lumière crue au lever du jour. Ni routes asphaltées, ni téléphérique : pour aller à l’école ou chercher un sac de riz, c’est mollets-façon-piolet dans la pente et portance obligatoire.

Ce n’est pas une légende d’alti-cafétéria. Grandir là-bas, c’est forger un mental où chaque micro-relief devient une école d’humilité et d’obstination. Les enfants de Dana courent après les chèvres sur des éboulis que beaucoup redescendraient sur les fesses. Anecdote: il parait que le jeune Nims s’amusait à compter les sommets visibles depuis sa cour… mais bon, impossible de vérifier avec Google Earth. Ce qui est certain : la montagne, chez lui, ce n’était pas horizon lointain mais terrain de jeu quotidien — version rustique et sans filtre.

L'appel de l'uniforme : L'aventure avec les Gurkhas et le Special Boat Service

Soyons honnête : chez Nims Dai, la soif de vertical s’est vite couplée à celle du défi militaire extrême. Engagé six ans chez les Gurkhas – ces soldats réputés infatigables – il devient ensuite le tout premier Gurkha admis dans le Special Boat Service (SBS) britannique. Rien que ça ! Pour info, ce n’est pas un club de randonnée dominical mais bien la crème des forces spéciales.

Compétences taillées au couteau lors de son passage sous drapeau ?
- Discipline bétonnée (oui, même sur 4h de sommeil)
- Gestion du stress façon déminage mental en zone hostile
- Travail collectif où l’échec d’un seul fout en l’air tout le groupe (utile quand il faut sortir trois potes plantés dans une crevasse)
- Tactiques d’adaptation aux imprévus météo comme aux imprévus humains…
- Endurance physique ET mentale développée à grand renfort d’exercices absurdes que seuls les instructeurs anglais peuvent inventer (pluie battante comprise)

Bref, allez me trouver un cursus plus adapté au brassage en poudre himalayen…

Compétences acquises sur le terrain : La discipline et la résilience au service de l'altitude

Derrière la stratégie collective apparente se cache une résilience quasi-anormale… Les années passées entre bivouacs perdus et interventions nocturnes forgent un mental qui ne connaît ni pause ni demi-mesure.

La formation militaire a été pour Nims Dai un accélérateur décisif : gestion du froid extrême, anticipation des dangers invisibles, maintien du cap malgré la fatigue ou la panique autour… C’est simple : là où certains voient une impasse physique ou morale, lui décèle toujours une ouverture stratégique.

C’est sans doute pour ça qu’on a la sensation qu’il monte plus vite que les autres ne réfléchissent.

L'étincelle qui allume le feu : Comment le rêve des 8000 est né ?

Parfois on voudrait croire à la rencontre mystique sur une crête ou au vieux moine qui souffle un secret ancestral. Raté. Selon certains proches (et quelques interviews perdues), le déclic aurait été sa propre frustration devant le manque de reconnaissance internationale pour ses compatriotes sherpas, bien plus endurants que nombre d’alpinistes occidentaux sponsorisés jusqu’aux lacets.
Mais bon, soyons franc : difficile aussi d’imaginer Nims Dai se contenter d’une vie tiède après avoir vu ce dont il était capable en opération spéciale... C’est probablement cette étincelle — mélange rage tranquille et ambition XXL — qui a transformé une idée folle (toucher tous les 8000) en plan logistique piloté comme un assaut commando.

Oubliez la vision romantique du sommet « pour soi » : chez Nims Dai le sommet appartient à tous ceux capables d’y croire suffisamment fort… quitte à bousculer quelques dogmes vieillissants !

Hypothèse personnelle : pourquoi viser les 14 sommets ?

Franchement ? Je parie mon sac à dos que ce n’est ni pour Instagram ni pour battre Messner au bras-de-fer historique… Non : ce qui motive Nims Dai c’est prouver qu’un enfant né sans privilège peut repousser chaque limite fixée par autrui – et traîner derrière lui tout un peuple trop longtemps relégué au rôle de porteur anonyme. Allez hop ! On range notre scepticisme dans la poche kangourou et on passe à la suite – car Project Possible ne va pas attendre votre validation morale.

Project Possible : Le défi insensé de gravir les 14 sommets de 8000m en un temps record

Bon, soyons clair : si la logique avait le dernier mot en Himalaya, le "Project Possible 14/7" de Nirmal Purja serait resté au stade du délire entre potes fatigués sous la tente. Monter quatorze sommets de plus de 8 000 m en moins de sept mois ? Même les puristes du bivouac éternel ont levé les bâtons (et pas pour l’ovation). Pourquoi ce défi ? Ni simple caprice d’ego, ni quête absurde de renommée : il s’agissait pour Nims Dai de démontrer par l’exemple que le plafond du possible n’est qu’une illusion entretenue par ceux qui n’essayent jamais. Notez-le dans votre to-do avant la prochaine chute de neige.

« Je voulais montrer à tout le monde, surtout à ma communauté népalaise et aux jeunes, que rien n’est impossible quand tu t’entoures des bonnes personnes et que tu refuses d’écouter les limites imposées par les autres. » — Nims Dai

Le pari audacieux : Objectif 14 sommets, 7 mois. Pourquoi tant de folie ?

On ne va pas se mentir : personne n’attendait un tel tour de force, sauf peut-être lui-même. L’idée naît dans un contexte où la grande majorité considère encore que gravir une poignée de ces géants sur toute une vie relève déjà du prodige.

Pour Nims, l’objectif était triple :
- Casser la barrière mentale autour du "possible" et prouver qu’une organisation militaire appliquée au massif himalayen peut pulvériser les dogmes vieillissants.
- Faire sortir de l’ombre la compétence des sherpas et guides népalais trop longtemps relégués à l’anonymat — question d’honneur collectif.
- Utiliser la médiatisation pour inspirer une génération entière et promouvoir son pays sur la scène mondiale.

Bref, Project Possible ne voulait pas juste empiler des records mais renverser l'échiquier du prestige…

Les clés du succès : Stratégie, équipe, logistique et usage de l’oxygène

S’il y a bien un truc qui distingue Nims Dai des chasseurs de like en soufflerie artificielle, c’est l’art du collectif. Il entraîne avec lui une équipe triée sur le volet (Elite Himalayan Adventures), composée essentiellement d’alpinistes népalais rompus aux manips délicates à plus de 8 000 m. Mais il fallait aussi une logistique hyper-millimétrée — transferts héliportés pour optimiser chaque créneau météo, ravitaillements précalculés au gramme près, gestion quasi-militaire des itinéraires.

L’utilisation assumée d’oxygène supplémentaire (oui, certains crient au scandale mais on parlera polémique ailleurs…) fait partie intégrante de sa stratégie : priorité absolue à la sécurité collective et au rythme infernal du projet.

Facteur Clé Rôle
Équipe Cohésion inédite & expertise locale (sherpas et guides hautement qualifiés)
Logistique Planification militaire (transferts héliportés, dépôts d’équipement stratégiques)
Oxygène Sécurité et vitesse pour tenir la cadence extrême
Expérience militaire Gestion du risque, prise de décision rapide sous pression

Un détail qui tue : lors d’un blocage bureaucratique au Shishapangma (Chine), c’est son expérience diplomatique – acquise entre deux bases Britanniques – qui a permis d’obtenir un permis spécial express pour finir le projet dans les temps…

Les étapes clés de l’ascension : Du 'Rocher du K2' à l’Everest

Le menu complet est indigeste même pour un vieux yack ; alors zoom sur quelques morceaux choisis :
- Everest-Lhotse-Makalu en moins de 48h (!) grâce à une fenêtre météo parfaitement exploitée. Niveau portance collective : tous ses équipiers arrivent entiers – ce qui est loin d’être systématique dans le coin !
- K2, considéré comme la "montagne des montagnes" : saison réputée invivable en 2019 avec des équipes occidentales qui plient bagage… Sauf Nims qui débarque "frais comme un gardien d’arête" après transfert express et mène le sommet tambour battant pendant que les autres checkent leur vol retour.
- Dhaulagiri, ascension express malgré conditions exécrables ; ici encore, c’est son flair tactique qui évite ".
- N'oublions pas son passage express par le Royaume-Uni pour une remise officielle de médaille honorifique et quelques dédicaces médiatiques — histoire d’entretenir la pompe diplomatique tout en explosant le chrono.

Nirmal Purja armée forces spéciales britannique entraînement commando

Au-delà du record : L’impact global sur l’alpinisme mondial

Bon allez, on oublie cinq minutes le folklore des chiffres. Ce que Project Possible change vraiment ? Il a fracassé la barrière psychologique collective : désormais tout groupe soudé avec logistique affûtée peut viser ce que seuls quelques dieux auto-proclamés pensaient accessibles. Fini la domination symbolique exclusive des équipes occidentales sponsorisées jusqu’au slip thermique : place à l’expertise locale et à l’audace partagée !

Des vocations ? Oui, à la pelle : on assiste depuis à une multiplication des expéditions mixtes menées par des Népalais fiers et ultra-préparés (au grand dam parfois des anciens gardiens du temple).

Et puisqu’on aime bien classer… Impact global sur l’alpinisme contemporain ?
⭐⭐⭐⭐⭐ /5 — Pour avoir redéfini non seulement les limites physiques mais surtout mentales du jeu himalayen.

Nirmal Purja : Entre exploits inédits et polémiques controversées 🤔

Les critiques sur la méthode : L'usage intensif de l'oxygène et des hélicoptères

L’alpinisme n’est plus un autel sacré où seuls les purs transpirent sur chaque dénivelé au prix du sang. Nirmal Purja assume pleinement : il a utilisé de l’oxygène et multiplié les transferts héliportés pour battre les records sur les quatorze 8000. Cela provoque la controverse chez certains puristes qui considèrent l’usage massif d’oxygène comme une « béquille » et voient les rotations d’hélicoptère comme une trahison de l’esprit originel (source : Montagnes Magazine, Nepali Times).

Pour les défenseurs de la tradition, c’est une démultiplication artificielle de la portance humaine. D’autres saluent la lucidité stratégique d’un homme qui connaît le terrain mieux que leur propre salon : pour tenir un rythme surhumain tout en limitant le risque collectif, Nims Dai a joué cartes sur table avec les outils modernes – plutôt que de s’offrir un ticket pour le cimetière himalayen. Est-ce moins valeureux ? Cela dépend de votre définition du courage : se passer d’oxygène pour mourir à 50 mètres du sommet ou s’en servir pour revenir entier…

Attention à la simplification : L’alpinisme moderne n’est ni tout blanc ni tout noir – il se situe entre respect du passé et adaptation aux réalités techniques et humaines actuelles.

Accusations de harcèlement et d'abus : Les zones d'ombre de l’ascension

On aimerait ne parler ici que brassage en poudre et sommets lumineux – mais ce serait occulter quelques épais nuages. Depuis 2024, Nirmal Purja fait face à plusieurs accusations publiques émanant surtout de deux alpinistes internationales (sources : Outside Online, New York Times). Ces allégations graves incluent :
- Harcèlement moral et comportement abusif lors d’expéditions collectives
- Propos inappropriés
- Accusations de gestes non consentis ou attitudes irrespectueuses envers des membres féminines ou subalternes

La liste est assez lourde pour jeter un froid sur les bivouacs. Mais bon, soyons rigoureux : aucune décision judiciaire n’a tranché à ce jour.

La réponse de Nims Dai face aux controverses : Défense et gestion militaire des polémiques

Pas question pour Nims Dai de raser les murs. Son style ? Démentis fermes via réseaux sociaux, communiqués officiels par ses équipes (Elite Exped), appui sur sa réputation forgée par des années dans l’élite militaire… Il évoque volontiers sa transparence opérationnelle (« tout est documenté »), son engagement collectif (notamment pour plus de femmes dans l’alpinisme) et rejette frontalement toute accusation. Il digère la pression médiatique avec la même froideur que celle d’un vent catabatique.

Basile Chartier donne son grain de sel…

Franchement ? Impossible d’aligner résilience physique, logistique commando ET harmonie sociale parfaite quand on joue à ce niveau-là. Vouloir fédérer une équipe ultra-diverse sous stress permanent multiplie inévitablement les frictions – même si cela n’excuse rien. On parle ici d’une pression mentale que peu imaginent…

L’image de l’alpinisme remise en question : Quel héritage pour Nims Dai ?

Difficile après ça de continuer à hisser les héros sans regarder sous la cordelette…
L’affaire secoue le petit monde vertical : certains y voient un naufrage éthique, d’autres un révélateur brutal des paradoxes contemporains — entre culte du record & responsabilité collective. Le débat ne se limite donc pas au cas personnel, il questionne aussi tout le modèle « high performance » moderne.

Résumé clé : Usage massif d’oxygène/hélicos = polémique technique ; accusations personnelles = coup dur humain ; mais héritage global = miroir tendu à un milieu contraint désormais à repenser ses valeurs autant que ses records.

L'héritage de Nims Dai : Au-delà des chiffres et des sommets

Ambassadeur du Népal et de l’alpinisme népalais : Porter haut les couleurs locales

Bon, soyons clair : si le Népal s’est retrouvé propulsé sur la carte du monde autrement que comme « terrain de jeu pour expats en quête d’adrénaline », c’est aussi grâce au coup de projecteur apporté par Nirmal Purja. Il n’a pas juste collectionné les sommets : il a surtout fait sauter la vieille image du sherpa-anonyme-pour-photos-d’exploit.

Contributions majeures à la promotion du Népal :
- Mise en avant systématique des équipiers népalais dans ses communiqués, films et récits (exit le mythe du héros solo)
- Fierté nationale affichée à chaque sommet, drapeau népalais sorti même dans la tempête
- Plateforme de formation et d’inspiration pour guides locaux via ses entreprises (Elite Exped, Elite Himalayan Adventures)
- Ouverture médiatique : interviews, livres et masterclass valorisant l’expérience himalayenne des Népalais
- Inspirateur pour une génération d’aspirants guides qui n’osait même pas rêver au leadership international
- Lobbying discret mais réel pour une meilleure reconnaissance mondiale des records et compétences népalaises (auprès de fédérations et médias)

Bref, il a fissuré le plafond de verre international sans jamais renier son village natal – notez ça dans votre to-do avant la prochaine mousson.

Inspiration pour la nouvelle génération : Démocratisation ou mirage ?

On n’a jamais vu autant de jeunes népalais rêver d’altitude… ni autant d’occidentaux s’imaginer qu’Himalaya rime avec accessibilité! Grâce à Nims Dai, l’ambition verticale sort des vitrines poussiéreuses. Bon, faut quand même garder en tête que tout le monde ne monte pas au K2 comme on prend l’ascenseur – mais les rêves sont moins bridés.

Check-list des leçons inspirantes by Nims Dai:
- [x] Fixer des objectifs tellement grands qu’ils font marrer tout le monde autour (sauf vous)
- [x] Refuser la fatalité sociale ou géographique, surtout quand on part « sans rien »
- [x] S’entourer d’une équipe qui croit autant que vous au sommet final (et ose vous contredire)
- [x] Transformer chaque critique en carburant (surtout celles venues de pseudo-experts)
- [x] Cultiver la discipline militaire… mais garder le sourire dans la tempête !

"Il a changé l’idée reçue selon laquelle seuls quelques élus peuvent tenter les plus hauts sommets ; désormais, ceux qui osent rêver grand savent qu’ils ont leur place dans l’histoire."

Impact médiatique massif : La vitrine Netflix « 14 Peaks »

Impossible d’y couper : le documentaire "14 Peaks: Nothing Is Impossible" sur Netflix a projeté Nirmal Purja sur tous les écrans – même chez tatie Monique qui confondait Annapurna avec un thé aux épices. Le film montre tout : pression collective, logistique infernale, portance mentale. Mais surtout… il fait entrer l’alpinisme népalais dans le salon global !

Côté stratégie ? Purja maîtrise son image : transparence sur ses difficultés, valorisation du collectif népalais (on revoit ENFIN des visages locaux), gestion assumée des polémiques. La recette : on expose tout – réussites ET galères – pour inspirer bien au-delà du cercle restreint des connaisseurs.

Leçons tirées : Ambition XXL et persévérance froide (par Basile Chartier)

Bon allez… On remballe 5 minutes les records télévisés pour gratter sous la couche : Nims Dai incarne ce qui manque cruellement au milieu montagnard — une capacité à conjuguer ambition radicale ET respect stratégique du collectif. Ses détracteurs diront qu’il va trop vite ou qu’il "triche" avec la tradition ; moi je dis qu’il pulvérise une inertie nocive.

Que retenir ? Que l’effort pur n’est rien sans vision partagée. Que chaque critique est bonne à prendre tant qu’elle sert à ajuster sa trajectoire. Et que briser les codes ne signifie pas jeter l’éthique aux orties mais oser enfin croire assez fort en sa propre histoire pour embarquer un pays entier derrière soi.

Résumé final par Basile Chartier : "Nirmal Purja n’est pas juste un collectionneur de sommets. C’est un stratège du possible dont la résilience collective renverse non seulement les montagnes… mais aussi nos propres horizons étriqués."

Nirmal Purja, une icône controversée mais incontournable de l'alpinisme moderne

Dans un milieu qui aime empiler les débats comme les cordées sur la voie normale de l’Everest, Nirmal Purja demeure une figure incontournable. D’un côté, le stratège du possible qui pulvérise tous les chronos sur les 8000 ; de l’autre, un homme dont chaque pas suscite polémique ou admiration exacerbée. Cette dualité fait toute la richesse (et parfois la tension) de son héritage.

Trois points clés à retenir :
- Il a redéfini le champ des possibles en Himalaya pour une génération entière et replacé les Népalais au centre du jeu international. Même ses détracteurs ont dû revoir leur définition du mot « exploit ».
- Son recours assumé à la logistique moderne (oxygène, hélicoptères, médias) divise, mais montre qu’on ne dompte pas l’Himalaya avec de vieux dogmes — il invite chacun à repenser sa propre morale verticale.
- Nims Dai incarne autant l’alpiniste hors norme que l’homme sujet à débat, et c’est cette tension qui alimente aujourd’hui les discussions essentielles sur la pratique, la reconnaissance et l’avenir du haut niveau himalayen.

Ce qu’il faut retenir ? Il n’y a jamais d’ascension sans aspérité humaine — et regarder au-delà du sommet atteint est la meilleure façon de comprendre ce qui nous manque encore : le courage d’inventer sa propre trace. Notez-le dans votre to-do list… avant que la prochaine légende ne vienne tout rebattre.

Nirmal Purja : biographie complète, exploits et controverses

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