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Comparatif chaussures de randonnée 2025 : comment choisir la meilleure paire ?

En quête de la chaussure de rando idéale ? Ne cherchez plus.

20 min
Équipement & Matériel
21 September 2025 à 18h19

Notre comparatif des meilleures chaussures de randonnée 2025 vous a déniché les modèles parfaits pour vous emmener toujours plus loin, ainsi que notre guide d'achat pour bien choisir.

Choisir la paire de chaussures de randonnée adaptée pour vos aventures

Bon, soyons clair : croire qu'une paire de baskets premier prix ou votre vieille running défoncée va survivre à la moindre section caillouteuse, c'est un peu comme penser qu’un opéra se chante sous la douche. Oui, sur une piste cyclable en forêt de Rambouillet, ça passe… Mais dès que ça grimpe, que ça glisse ou que ça tabasse façon pierrier des Ecrins, vous allez vite comprendre ce que veut dire « portance » et « stabilité ».

Non, désolé d’égratigner l’ego collectif mais une seule paire qui fait tout ? C’est comme une raclette sans fromage : un mythe.

« Allez hop, on range l’ego dans le sac à dos. Il n’existe pas de chaussure magique pour tous les sentiers ! »

Pourquoi autant de modèles ? Parce que chaque terrain impose ses règles : absorption des chocs sur les longues descentes, maintien pour éviter de finir en star du service orthopédique… et côté adhérence sur racines humides ou boueuses, je veux voir la tête du puriste qui jure uniquement par la marque sous prétexte qu’il a vu une pub sur Insta. Bref, arrêtez de choisir vos chaussures comme si c’était une carte Pokémon. Ici, le confort personnalisé et la technique passent AVANT le logo bling-bling.

Choisir la hauteur de la tige : basse, moyenne ou haute selon vos besoins

Je sais déjà ce que vous allez dire : « Plus c’est haut, mieux c’est ? » Eh non ! Penchez-vous deux minutes sur vos envies réelles – et pas sur l’avis du cousin qui ne dépasse jamais le GR20 virtuel.

  • Tige basse
    • Liberté de mouvement maximale (vous gambadez façon chamois mais… protection cheville minimale)
    • Poids plume (pratique pour aller vite mais gare aux cailloux vicieux)
    • Flexibilité ++ (confort top sur sentier régulier, mauvais plan dans la caillasse)
  • Tige moyenne
    • Compromis entre maintien & liberté (parfait terrain mixte & rando sportive)
    • Protection décente sans rigidité extrême
    • Polyvalence appréciable pour ceux qui veulent éviter le dilemme existentiel au fond du placard
  • Tige haute
    • Cheville encadrée-serrée-cocoonée (adieu entorse surprise dans l’éboulis)
    • Idéal portage lourd & terrain chaotique
    • Plus lourde & plus chaude (pas top canicule ni sprint montée sèche)

Mon astuce ? Si vous partez sur du terrain régulier type sentier forestier ou vallée douce : tige basse/moyenne. Mais tentez donc deux heures dans un pierrier d’altitude façon "Vercors sous orage" avec des basses… On reparle des chevilles après. Ah oui ! N’oubliez pas non plus l’étanchéité si une sortie sous pluie ou neige est prévue : rien n’efface plus vite le sourire qu’une chaussure transformée en éponge.

Adapter la chaussure au terrain : de la balade dominicale au sentier technique

Laissez tomber les débats stériles au parking – c’est pas là qu’on voit les chamois !! Chaque terrain réclame sa monture et croyez-moi,
j’ai assez râlé dans ma vie pour le savoir. Sentier forestier tapissé d’aiguilles ? Semelle souple et crampons discrets et hop.
Épaule herbeuse détrempée ou crête rocheuse exposée ? Là il faut du grip sérieux et un bon pare-pierre – parce qu’un ongle bleu souvenir d’un choc mal anticipé,
c’est moyen glamour.

Petite anecdote maison : été 2018 dans Belledonne,
je pars léger avec mes chaussures fast-hiking (tige basse). Première section nickel. Puis vient la traversée du fameux pierrier sous Rocher Blanc…
j’ai passé vingt minutes à compter mes entorses virtuelles à chaque faux-pas – croyez-moi,
j’aurais vendu mon sandwich contre un maintien supplémentaire à ce moment-là !

Un panorama varié des terrains rencontrés en randonnée, allant du sentier forestier doux aux crêtes rocheuses alpines, illustrant la diversité des défis pour vos chaussures.
Conseil : Pour les terrains mixtes, privilégiez une tige moyenne avec une semelle polyvalente.

Bref, randonner c’est aussi accepter que chaque sortie ait ses exigences techniques. Soyez honnête avec vos pieds : adaptez votre matériel selon le programme. Ce n’est pas en restant au parking qu’on verra les chamois…

Comparatif des meilleures chaussures de randonnée 2025

Bon, soyons clair : croire qu’une chaussure « best-seller » fait tout, c’est comme dire qu’un couteau suisse remplace un piolet dans une goulotte. Pour 2025, le marché a sorti l’artillerie lourde – ou légère selon vos penchants. J’ai donc posé mes pieds (et mes exigences) sur plusieurs modèles. Voici le débrief sans filtre.

Chaussures polyvalentes : Salomon X Ultra 360 GTX et autres modèles

Salomon X Ultra 360 GTX : la star du rayon, oui, mais pas pour rien. Adhérence vibrante (merci Contagrip), maintien cheville bluffant pour une basse/mid et imperméabilité Gore-Tex qui ne vous laisse pas tomber à la première drache d’août. On aime aussi la sensation « chausson-technico-dynamique » : assez souple pour les sentiers paisibles, assez rigide pour ne pas finir avec des crampes à la moindre descente appuyée.

Même philosophie chez Merrell Moab 3 GTX : confort direct out-of-the-box, semelle Vibram sérieuse et polyvalence quasi insolente. Parfaite si vous hésitez entre balade dominicale en forêt ou pierrier surprise sur GR côtier.

Un cran plus lifestyle mais diablement efficace aussi : Adidas Free Hiker 2 Low GTX, à réserver pour ceux qui veulent du style ET de la portance raisonnable sur les sentiers roulants.

Résumé clé : Ces modèles assurent une bonne polyvalence, sans exceller dans les terrains extrêmes ni vous trahir sur sol gras ou rocaille sournoise. Ce sont de véritables couteaux suisses, testés dans le Vercors !

Polyvalence : ★★★★☆


Chaussures montagnardes pour longues distances : Lowa Renegade Evo GTX Mid et Millet G Trek 4 GTX

Là on parle de vraies montures de bât pour ceux qui alignent les kilomètres avec des sacs bien lestés (ou qui rêvent d’en découdre avec un fjord norvégien).

Lowa Renegade Evo GTX Mid : construction old-school solide (dessus cuir pleine fleur renforcé), pare-pierre massif et portance idéale sur épaule herbeuse détrempée. Le système de laçage précis permet d’ajuster le maintien même après dix heures de marche – détail que seul celui qui a déjà vu ses pieds gonfler façon miche chaude comprendra.

Millet G Trek 4 GTX : là on est sur du costaud made in montagne française. Membrane Gore-Tex maison, accroche vibram agressive et volume interne bien pensé pour éviter les points de pression lors des longues redescendes (testé sur un Chamonix–Zermatt express…).

Une chaussure robuste haute tige bien lacée évoluant sur sentier rocheux en montagne.

Anecdote terrain – été dernier, Haute-Maurienne sous pluie battante pendant trois jours : seuls les porteurs de Renegade ont fini sans ampoule ni juron… Test grandeur nature validé !

Pour les longues distances et terrains accidentés, misez sur la robustesse et le maintien à toute épreuve.

Chaussures légères et agiles pour le fast-hiking : Hoka Transport et Merrell Moab Speed 2 GTX

Fast-hiking ? On cause ici de chaussures capables d’avaler du D+ à vitesse grand V sans plomber vos chevilles.
- Hoka Transport GTX : amorti oversize façon trampoline discret (vous allez bondir plutôt que marcher), tige basse ultra-souple, poids plume très appréciable sous la chaleur estivale. Idéal si vos runs ressemblent plus à une course d’orientation improvisée qu’à une procession contemplative.
- Merrell Moab Speed 2 GTX : réactivité supérieure grâce à une semelle intermédiaire légère et nervosité appréciable dans le déroulé du pied ; accroche correcte mais à éviter dans les bourbiers type Jura post-pluie.
Si vous aimez « passer devant tout le monde au sommet », prenez note…


Chaussures spécialisées pour terrains techniques : La Sportiva Ultra Raptor II Mid et Arc’teryx Kopec Mid GTX

Là c’est le club fermé des puristes techniques voire acharnés du brassage en poudre ou rocher mixte – Alpes françaises inside !
- La Sportiva Ultra Raptor II Mid : précision chirurgicale sur arête effilée, semelle FriXion redoutable même sur granite humide, tige mid protectrice sans effet carcan. Ce modèle pense avant tout aux passages engagés où chaque appui compte – testez-le dans un couloir encaissé après fonte tardive…
- Arc'teryx Kopec Mid GTX : adhérence record grâce à sa gomme spécifique Vibram Megagrip et finition irréprochable côté imperméabilité/respirabilité (un exploit honnêtement). Parfait dès que ça devient vertical ou franchement imprudent…
Ces chaussures-là ne plaisantent pas avec l'exigence technique !

Tableau comparatif des modèles présentés

Modèle Usage principal Poids (paire) Imperméabilité Type de semelle Prix indicatif
Salomon X Ultra 360 GTX Polyvalence rando ~800g Gore-Tex Contagrip ~170€
Merrell Moab 3 GTX Polyvalence confort ~900g Gore-Tex Vibram ~150€
Adidas Free Hiker 2 Low GTX Sentiers faciles/urbain ~850g Gore-Tex Continental ~180€
Lowa Renegade Evo GTX Mid Rando longue/robuste ~1110g Gore-Tex Vibram ~210€
Millet G Trek 4 GTX Trekking engagé ~1200g Gore-Tex Vibram ~200€
Hoka Transport GTX Fast-hiking ~680g Gore-Tex EVA + caoutchouc ~160€
Merrell Moab Speed 2 GTX Fast-hiking/rando rapide ~700g Gore-Tex Vibram ~155€
La Sportiva Ultra Raptor II Technique alpin/arête ~910g Mesh/Synthétique FriXion White ~195€
Arc’teryx Kopec Mid GTX Technique montagne engagée. ~970g Gore-Tex Vibram Megagrip ~250€

Technologies et matériaux qui améliorent le confort sous le pied

Imperméabilité et respirabilité : GORE-TEX vs OutDry, quel choix pour garder les pieds au sec ?

Bon, soyons clair : croire qu’une membrane, c’est une simple feuille plastique coincée sous une tige… c’est ne pas avoir mis le nez dans un col détrempé en novembre. Depuis que Bob Gore (oui, celui qui bricolait du PTFE dans son garage en s’imaginant astronaute) a sorti le GORE-TEX de son chapeau – initialement pour les combinaisons spatiales, si vous voulez briller en société – on distingue deux camps chez les randonneurs : les inconditionnels du GTX et les adeptes des alternatives type OutDry.

Saviez-vous que le GORE-TEX était initialement conçu pour les combinaisons spatiales ? Un exemple d'innovation qui a trouvé sa place sur nos sentiers !

GORE-TEX fonctionne comme une barrière à micro-perforations : l’eau liquide ne pénètre pas, mais la vapeur s’échappe (en théorie). Le secret ? Une structure multicouche soudée sur un chausson interne. Résultat : pieds au sec même sous grosse drache… sauf quand la DWR (ce traitement déperlant externe) sature. Là, ça colle, ça chauffe, bref… bonjour l’effet sauna. Et oui, David Genestal ne cesse de rappeler que sans une bonne DWR réactivée régulièrement, même le meilleur GTX devient aussi étanche qu’une éponge oubliée.

OutDry, lui, joue la transparence : membrane laminée DIRECTEMENT contre la tige externe. Aucun interstice où l’eau pourrait stagner — fini « l’effet sandwich mouillé ». Résultat : moins d’absorption globale et un séchage plus rapide quand on passe du névé à la terrasse du refuge. Côté respirabilité ? Plutôt mieux perçue par temps chaud ET humide parce qu’on évite la saturation entre couches internes.

Astuce terrain : Par temps chaud ou lors d’un brassage humide, OutDry offre souvent une meilleure ventilation et un séchage plus rapide que le GORE-TEX. En revanche, sous une pluie froide persistante, le GORE-TEX garde un léger avantage en confort thermique.

En résumé : un entretien régulier du traitement déperlant (DWR) est indispensable dans tous les cas.

L’adhérence, un élément clé : semelles Vibram et Contagrip pour un grip optimal

Non mais sérieusement… choisir sa chaussure sans regarder la semelle c’est comme acheter des chaînes neige sans vérifier la taille de ses pneus. La semelle fait tout : portance sur terrain gras, grip sur dalle mouillée ou racine sournoise.

Vibram, c’est l’institution italienne — connue pour ses gommes multiples :
- TC5+ : excellente accroche polyvalente (boueuse/terreuse)
- MegaGrip : adhérence maximale sur roche humide ou dalle lissée ; usure accélérée si 90% bitume (avouez-le certains).
- Arctic Grip : spéciale neige/glace (à réserver aux vrais hivernaux)

De l’autre côté, Contagrip développé par Salomon multiplie les variantes :
- All Terrain Contagrip : pensée pour tout faire correctement — idéal sentier mixte/racines/pierre.
- Mud Contagrip : crampons profonds façon mini-piolets pour bourbiers post-pluie ou forets détrempés.
- Road Contagrip : plus rare… là je préfère éviter d’en parler tellement on s’éloigne du cailloux !

Je me souviens d’un printemps où ma chaussure Vibram MegaGrip accrochait mieux dans un couloir herbeux détrempé que mes mains nues… À l’inverse, la semelle All Terrain Contagrip s’est révélée solide lors d’un raid vosgien où chaque racine semblait huilée pour tester mes réflexes !

Types de semelles et terrains recommandés

  • Vibram TC5+ | Terre meuble / sentier forestier / mixte
  • Vibram MegaGrip | Roche humide / pierrier alpin
  • Vibram Arctic Grip | Neige compacte / verglas
  • Contagrip All Terrain | Mixte montagne-forêt/pierrier
  • Contagrip Mud | Boue / sol détrempé
  • Continental (Adidas) | Sol roulant/urbain/sentier sec

Pensez à vos crampons comme à vos pneus de 4x4 : adaptez-les au terrain du jour pour éviter les glissades mémorables (et parfois embarrassantes).

Confort et maintien : innovations comme le polyuréthane, FloatPro™ et NAVIC Fit™

Vous croyez que tout se joue en surface ? Grosse erreur. Ce qui change vraiment votre journée après huit heures dehors – c’est ce qu’il y a SOUS votre pied. Je ne parle pas juste d’amorti mais de cette sensation de portance qui rend chaque pas presque ludique jusqu’au col suivant.

Le polyuréthane (PU) est LA référence historique pour ce qui est de marier amorti longue durée ET stabilité sous charge lourde. Plus lourd certes qu’une mousse EVA cheap mais nettement plus durable (vous n’allez pas finir avec une semelle morte après trois GR).

Le fameux FloatPro™ chez Merrell pousse le bouchon côté légèreté : mousse EVA nouvelle génération ultra réactive offrant dynamisme ET absorption efficace des chocs répétitifs – parfait si vous aimez avaler du dénivelé rapide sans traîner un kilo mort à chaque pied.

Côté maintien ? Technologies type NAVIC Fit™ chez Columbia enveloppent le médio-pied via câblages dynamiques intégrés dans la tige. Traduction : fini le talon baladeur en descente technique – ici chaque appui reste calé exactement là où il doit être. Plus besoin de serrer comme un forçat au risque d’endormir vos orteils.

Autre bonus souvent ignoré : la forme anatomique des semelles intermédiaires modernes épouse réellement le déroulé du pied (adieu ampoules inutiles…). Fusée lunaire ou chaussure ? Parfois la frontière est floue quand on compare certains modèles récents !

Conseils pour réussir l’essayage et trouver la chaussure de randonnée idéale

Bon, soyons clair : acheter une chaussure de randonnée comme on achète une paire de sneakers sur les « Champs-Élysées », c’est garantir à vos pieds un séjour express au rayon pansements. Ici, on va sérieusement parler d’empire – oui, « Mon pied, mon empire... » – parce qu’ignorer la bonne pointure, c’est déclarer la guerre à votre confort.

La pointure, un détail crucial : comment mesurer et comprendre votre pied

Vous pensez connaître votre pointure ? Raté ! En rando, il faut jouer malin. On ne mesure jamais ses pieds à 8h du mat', sauf si vous adorez les surprises douloureuses dès midi. Astuces ultra-ciblées :

  • Toujours mesurer vos pieds en fin de journée (quand ils sont gonflés par la vie et l’effort)
  • Utilisez des chaussettes de randonnée : pas celles héritées du collège, mais celles que vous porterez en conditions réelles
  • Mesurez LES DEUX PIEDS (spoiler: ils ne font pas la même taille chez 95% des gens !)
  • Laissez 1 à 1,2 cm d'espace devant les orteils, parce que descendre un col avec des doigts de pied écrasés ? C’est non.

Checklist indispensable :
- [ ] Pieds mesurés en fin de journée
- [ ] Chaussettes habituelles portées
- [ ] Les deux pieds mesurés (longueur ET largeur)
- [ ] Espace d’environ 1 cm devant les orteils validé

Retenez bien : sur sentier, chaque millimètre compte plus qu’une promotion Black Friday chez Decathlon !

Volume et largeur : une chaussure ne doit pas serrer comme un corset

Le drame trop courant ? Croire que toutes les chaussures sont taillées pareil. Faux ! Certaines marques proposent plusieurs largeurs (Salomon ou Lowa notamment), d’autres font dans le format baguette… ou parpaing. Vérifiez toujours si le modèle existe en version "large" ou "slim" avant de pester après vos ampoules.

Côté ajustement : le système de laçage est votre meilleur allié pour moduler le volume autour du coup-de-pied. Trop lâche = flottaison garantie ; trop serré = engourdissement express. Trouvez l’équilibre selon votre morphologie et n’espérez pas "casser" la chaussure comme une vulgaire tennis… Elle ne s’assouplit presque jamais !

Ne jamais acheter une chaussure de randonnée qui serre dès le premier essayage. Elle ne se détendra pas comme une basket !

Tester en conditions réelles : marche, flexion, simulation de montée

Dans un magasin sérieux ou chez vous sur tapis épais (faute d’alpage sous la main), prenez VRAIMENT le temps :
- Marchez normalement (on n’est pas là pour défiler mais pour durer)
- Montez sur une marche ou simulez une pente (le pied avance-t-il sans heurter l’avant ?)
- Pliez exagérément le genou (flexion max : ça tire où ?)
- Simulez des descentes en tapant doucement dans la semelle : ça cogne devant ? Mauvais signe.
Soyez attentif à vos sensations : une gêne maintenant sera multipliée par dix au bout du deuxième col.

Une personne, genou plié, examine attentivement une chaussure de randonnée lors d'un essayage en magasin, soulignant l'importance du test des mouvements.

L’importance des chaussettes : un binôme essentiel avec vos chaussures

Bon… là aussi j’entends déjà souffler : « C’est juste des chaussettes ». Non ! La chaussette coton dépareillée du tiroir = ampoule garantie dès l’heure du goûter. Les vrais modèles de rando sont pensés pour évacuer l’humidité (adieu macération), amortir là où ça frotte et limiter TOUT risque de frottement parasite. Oui, la laine mérinos coûte un bras… mais combien vaut une sortie sans cloques ni odeur suspecte à partager sous tente ?

Personnellement – anecdote maison – j’ai déjà ruiné deux jours dans l’Aubrac avec des « super-chaussures » neuves mais chaussettes basiques : carnage ampoules+ongle noir direct alors que ma copine chaussée pareil côté shoes mais laine technique aux pieds est rentrée fraîche comme un edelweiss… Cherchez l’erreur !

Conseil terrain : Le bon binôme chaussure + chaussette technique est la clé pour éviter les mésaventures souvent ignorées au refuge.

Entretien : les gestes essentiels avant la prochaine sortie

Bon, soyons clair : croire qu'une chaussure de rando s’auto-nettoie et s’auto-régénère en séchant sur le pas de la porte, c’est du même niveau que d’espérer voir pousser des croissants sur un mélèze. Si vous voulez que vos pompes survivent à plus de deux saisons, l’entretien doit faire partie intégrante du rituel post-sortie. Allez hop, on range l’ego dans le sac à dos et on passe à l’action.

Nettoyage : première étape pour prolonger la durée de vie

Dès que vous rentrez – surtout après une sortie boueuse ou poussiéreuse – ne laissez pas ces souvenirs collés à vos chaussures sous prétexte que « ça fait vécu ». La terre, c’est mignon dans les livres photo… moins sur les coutures ou les semelles qui fatiguent prématurément. Nettoyez après chaque vraie sortie sale (pas besoin de devenir maniaque non plus).

Étapes clés du nettoyage :
- Enlevez les lacets (et semelles intérieures si possible)
- Brossez la boue et les débris avec une brosse souple (extérieur ET semelle)
- Rincez à l’eau claire si besoin (surtout pas de trempage prolongé !)
- Séchez à l’air libre, loin d’une source de chaleur brute. Le radiateur, c’est l’ennemi n°1 du cuir et des colles modernes.

Chaussures de randonnée couvertes de boue sur un paillasson avec brosse et eau claire.

Le nettoyage est la première étape vers la longévité : une paire bien entretenue résiste mieux aux sentiers… et au temps !

Imperméabilisation : un geste simple pour un confort durable

Que vos chaussures soient en cuir pleine fleur ou tissu technique, il ne suffit pas d’espérer que le Gore-Tex fasse des miracles éternellement. Un traitement déperlant (DWR) finit TOUJOURS par s’user : abrasion des pierres, pluie acide (ou presque), lavages répétés… Là encore, fichez-moi ça dans votre routine !

  • Sprays imperméabilisants : parfait pour tissus synthétiques ou mesh. Pulvérisez uniformément sur chaussure propre et sèche.
  • Crèmes/cirages spécifiques : idéals pour le cuir (attention, PAS DE graisse à usage domestique !). Massez doucement pour nourrir sans saturer.
  • À faire dès qu’une goutte ne perle plus à la surface ou après plusieurs sorties humides/lavages.
  • Maintient la respirabilité ET repousse la crasse : combo gagnant.

Spray imperméabilisant et crème posés près de chaussures propres.
Un geste simple pour un confort durable : réimperméabiliser régulièrement pour garder les pieds au sec et prolonger la vie des chaussures.

Stockage : les bonnes pratiques pour préserver vos chaussures

Croire qu’un sac plastique au fond d’un placard va préserver vos chaussures comme une relique tibétaine ? Mauvais plan ! Rangez-les propres ET bien sèches (sinon… odeur suspecte garantie). Préférez un endroit ventilé ni trop chaud ni trop humide. Oubliez cave détrempée ou radiateur brûlant : là c’est déformation express assurée.
Quelques conseils simples :
- Stockez-les à l’air libre, jamais en boîte hermétique ni sous plastique prolongé.
- Évitez tout contact direct avec une source de chaleur forte : adieu cuir craquelé et colles explosées.
- Laissez les semelles intérieures séparées s’aérer si possible.

Chaussures séchant à l’air libre sur étagère ventilée.

Pas de secrets, juste du bon sens : des chaussures bien stockées vieillissent mieux et conservent une odeur agréable.

Cinq conseils essentiels pour bien choisir vos chaussures de randonnée

Le choix d’une chaussure de randonnée ne se fait pas à la légère. C’est la réalité du terrain qui guide votre confort et votre sécurité. Avant de partir pour un GR20 ou les Dolomites, gardez ces cinq commandements en tête :

  • Adaptez la chaussure à votre terrain et vos sorties : tige basse pour les sentiers faciles, tige moyenne pour la polyvalence, tige haute pour les terrains difficiles. Aucune chaussure urbaine ne remplacera une vraie chaussure de montagne.
  • Priorisez les technologies utiles : semelle Vibram ou Contagrip selon le terrain, membrane GORE-TEX ou OutDry selon la météo et la transpiration. Le reste relève souvent du marketing.
  • Ne négligez jamais l’essayage : faites-le en fin de journée, avec vos chaussettes techniques. Laissez environ 1 cm devant les orteils pour éviter les douleurs en descente.
  • Entretenez vos chaussures régulièrement : nettoyage après chaque sortie boueuse, réimperméabilisation quand nécessaire, et stockage dans un endroit aéré, à l’abri de la chaleur et de l’humidité.
  • Choisissez des chaussettes techniques : évitez le coton, privilégiez la laine mérinos ou des fibres techniques pour limiter les ampoules et garder les pieds au sec.

Le bon choix de chaussure ne fait pas que différencier plaisir et galère : il détermine si vous irez plus loin que le parking. Rangez l’ego dans le sac à dos, et souvenez-vous : ce n’est pas en restant au parking qu’on verra les chamois !

Comparatif chaussures de randonnée 2025 : comment choisir la meilleure paire ?

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