Un vélo. Deux skis. Une bonne couche de neige. Et roule ma poule, à vous le plaisir de l’ascension à vélo et le fun de la descente à ski. Le ski vélo, c’est probablement le truc le plus fou (et le plus fou) que vous puissiez faire sur deux roues cet hiver. À condition de savoir par où commencer. C’est là qu’on entre en piste : on vous a pondu un guide ultra-complet pour vous y mettre dès maintenant. Avec : 1) un tuto détaillé pour bien préparer votre vélo, 2) les techniques de base pour bien débuter, 3) des idées d’itinéraires pour vos premières sorties, 4) une foire aux questions pour les hésitants. Et les raisons pour lesquelles vous allez adorer. On est comme ça, nous.
Le ski vélo : ce qu’il faut savoir pour se lancer dès cet hiver 🎿🚲
Bon, soyons clair : il existe dans la galaxie montagnarde des hybridations plus bizarres que le ski vélo, mais honnêtement, pas tant que ça. Vous prenez un vieux VTT (celui qui dort sous votre terrasse depuis 2007), vous lui greffez des skis usagés à la place des roues et soudain, voilà un engin aussi improbable qu’efficace. La portance sur neige devient votre alliée, le brassage en poudre est une formalité (ou presque), et l’esprit du bricoleur montagnard ressurgit avec une vigueur qu’on ne soupçonnait plus depuis la dernière panne de chaudière.
Allez hop, rangez l’ego dans le sac à dos
Le ski vélo, c’est d’abord un état d’esprit : celui de ceux qui refusent obstinément de choisir entre glisse et roulage. On se fiche ici de l’apparat ou du dernier cri high-tech ; c’est la débrouille qui règne en maître. J’ai vu un gars descendre le Col du Sabot sur un montage tellement artisanal que même les marmottes se sont arrêtées pour regarder. Il a fini sur les fesses – littéralement – mais avec le sourire d’un gamin devant sa première luge. Voilà la philosophie : bricoler, tester, échouer parfois mais recommencer sans attendre le feu vert de monsieur Matériel Officiel.

Pourquoi ce mariage improbable fait un tabac (et pourquoi vous allez adorer)
Il faut l’avouer – et je n’en reviens toujours pas moi-même après toutes ces années à me lancer dans des pentes douteuses – : l’attrait du ski vélo ne réside pas seulement dans son côté extravagant. Non, c’est bien plus profond ! Ça sent la nature brute, les traversées silencieuses dans la poudreuse encore vierge où chaque virage te rapproche de ton côté animal (parfois au sens propre quand tu flaires une bouse de chamois). Ce sport permet une immersion totale : pas de moteur, peu d’artifice, juste toi à négocier ta trajectoire entre deux sapins tordus par le vent.
Une anecdote ? OK. L’hiver dernier dans le Queyras, j’ai croisé un papy local qui fabriquait ses fixations de ski vélo avec du fil de fer récupéré sur une clôture oubliée. Après trois minutes à discuter technique (et une invitation à goûter son génépi artisanal), j’ai compris que le plaisir venait avant tout du détournement créatif et du jeu avec les éléments.
Ce n'est pas du ski de randonnée, et ce n'est pas du VTT sur neige, c'est autre chose !
Fichez-moi ça dans votre to-do avant la prochaine chute de neige : skier sur vélo n’a rien d’une variante fainéante du ski rando ni d’une imitation ratée du fatbike. Oubliez les peaux de phoque collantes ou les pneus XXL soi-disant magiques… Ici, on avance par pure volonté (et parfois par pure inconscience). Le rapport au terrain est radicalement différent : tu ressens chaque micro-relief sous tes skis bricolés et tu composes avec une portance variable selon la qualité de neige. Aucun GPS ne remplacera jamais cette sensation artisanale.
Pour ceux qui veulent creuser la question des vélos adaptés (spoiler : non, tous ne valent pas tripette !), faites donc un détour par Les meilleurs VTT pour la neige.
Bref, revenons à nos moutons… ou plutôt à nos bouquetins : impossible d’être snob face à un ski vélo – soit ça roule/ça glisse et vous êtes heureux comme un roi tzigane sous la neige ; soit vous vous plantez magistralement mais repartez avec une anecdote croustillante à raconter autour d’un vin chaud.
Préparer votre bécane pour le grand frisson : l'équipement indispensable du skieur-cycliste
Choisir votre monture : VTC, gravel, VTT... lequel sera votre fidèle destrier des neiges ?
Bon, soyons clair : tous les vélos ne sont pas égaux au royaume de la bidouille hivernale. Le VTT garde la cote grâce à sa robustesse — cadre acier qui n'a pas peur des chocs, géométrie tolérante et transmissions capables d'encaisser la gadoue. Le VTC, c'est un peu le pote polyvalent, pas super sexy mais fiable sur route blanche et sentier gelé (et il accepte souvent le montage porte-bagages ou garde-boue sans crise de nerfs). Quant au gravel, je le vois comme la caution branchée : léger, agile, passe bien sur piste damée mais parfois limite quand ça brasse dans 30 cm de poudre.
Un vélo gravel n'est pas un VTC survitaminé : leur géométrie diffère franchement (merci les bases rallongées sur certains modèles), ce qui influe sur la stabilité une fois lesté de skis.
Marques à surveiller : Métrovélo côté urbain-hivernal, Decathlon en mode accessible. Franchement, entre nous : si vous avez déjà un cadre acier solide (ou alu musclé) et deux bras costauds pour le bricolage... partez là-dessus plutôt que d'acheter du matos hors de prix.

L'art d'attacher vos skis : astuces et techniques pour un montage digne d'un champion (ou au moins d'un gars qui ne finit pas dans le décor)
Fichez-moi ça dans votre to-do avant la prochaine sortie : un mauvais montage = gamelle assurée ! Il faut penser portance ET équilibre.
Étapes clés pour attacher ses skis efficacement sur son vélo :
- Fixer à l'avant : attachez les skis parallèles au cadre juste derrière la potence à l'aide de tendeurs costauds ou sangles velcro (évitez les tendeurs premier prix… testés une fois dans la tempête, ils se transforment en spaghetti).
- Fixer à l'arrière : sécurisez sous la selle ou au niveau du porte-bagages si vous en avez un.
- Serrer fort mais pas trop : il faut éviter tout jeu latéral ; n'hésitez pas à doubler les attaches.
- Stabiliser les extrémités : si vos skis dépassent beaucoup (longueur rando), ajoutez une sangle supplémentaire pour limiter l'effet balancier.
- Répartition du poids : privilégiez toujours une répartition symétrique – sinon gare aux virages !
- Bonus artisanat : certains utilisent des pièces spécifiques Pierre Gignoux pour gagner en légèreté côté fixations… mais honnêtement, la bidouille maison fait tout aussi bien l’affaire si on prend son temps.
Anecdote véridique : j’ai déjà vu (et testé) le coup du montage "en croix" devant le guidon… Résultat ? Deux chutes spectaculaires et quelques moqueries locales. Fuyez cette idée farfelue.
Les accessoires qui changent la vie (et qui vous évitent de vous transformer en bonhomme de neige)
La vérité sort des caisses à outils trop pleines...
Accessoires indispensables :
- Porte-bagages robuste adapté à votre vélo (quick rack type Pletscher très efficace)
- Tendeurs solides/élastiques crochets acier (évitez ceux dont l’âme élastique a dix hivers)
- Sacs étanches légers pour protéger le matériel sec
- Gants chauds et imperméables (pour déneiger après un plantage)
- Une petite pelle pliante si vous comptez bivouaquer — testée plusieurs fois lors de plantages nocturnes improvisés (ça sauve littéralement les doigts !)
- Éclairage puissant pour rentrer vivant quand ça traîne
- Un multi-outil vélo avec embout cruciforme large… on ne sait jamais ce qu’on peut casser là-haut !
- Option premium : tendeurs Tngnt ultra résistants si vous voulez frimer devant les copains.
Accessoires optionnels mais fortement recommandés :
- Couvre-chaussures en néoprène,
- Housse portable anti-gel,
- Cadenas rapide type Kryptonite mini — ben oui, même sous la neige il y a des voleurs !
Le casque, ce n'est pas juste pour faire joli : pourquoi celui du vélo n'est pas celui du ski (et vice-versa)
Les casques vélo sont conçus pour ventiler fort et résister à des chocs uniques assez directs ; ceux de ski misent sur l’isolation thermique et encaissent mieux les impacts multiples ou plus diffus. Le jour où on tape une plaque gelée tête la première… on comprend vite pourquoi mixer "protection" et "style" c’est mignon jusqu’à ce que ça tourne court ! Certains modèles haut de gamme essaient la théorie du double usage mais soyons sérieux – rien ne vaut un vrai casque typé ski avec oreillettes et doublure chaude type Lenz dès que ça brasse fort dans le froid ou sur terrain engagé.
Premiers coups de pédale (et de ski) : techniques de base pour ne pas finir en station-service
La position du corps : trouvez votre équilibre, ou comment ne pas ressembler à un escargot en déroute
La première règle d’or en ski vélo, c’est l’équilibre. Ça paraît évident, mais on croise plus souvent des postures dignes d’un escargot laminé sur bande d’arrêt d’urgence que de vrais équilibristes. La recette ? Centre de gravité bas – vraiment bas ! Pliez légèrement les genoux, abaissez le bassin au-dessus du pédalier (ou ce qu’il en reste sous les fixations), mains prêtes à corriger le guidon à la moindre amorce de louvoiement.
Pensez "planche debout" comme au ski de fond : tronc gainé, épaules détendues, regard loin devant. Dès que ça gigote trop dans le haut du corps, c’est la promesse d’une belle galipette dans les sapins. Personnellement, j’ai une technique imparable que m’a soufflée un ancien champion local : dès que je sens le déséquilibre pointer (typiquement sur neige trafolée), j’élargis l’écartement des pieds sur les plateformes/skis et je laisse bosser mes abdos – pas glamour mais redoutable !
Freinage et trajectoire : l'art de négocier les virages sans faire un soleil (ou pire, un triple salto arrière)
Ici, oubliez tout ce que vous savez sur le freinage classique – avec des skis bricolés sous le vélo, il y a quasi zéro grip. Le secret ? ANTICIPER ! On ralentit bien avant la courbe : poids du corps légèrement vers l’arrière pour éviter le fameux "soleil surprise" (le moment où vous passez par-dessus le guidon façon cascadeur amateur). Pour tourner proprement : engagez les hanches dans la courbe tout en inclinant légèrement l’ensemble du bike-skis – pas juste le guidon sinon c’est la porte ouverte au looping.
Difficulté pour un débutant :
Difficulté | Freinage | Virage |
---|---|---|
😅 | 4/5 | 3/5 |
Astuce maison : mieux vaut élargir ses courbes et accepter de prendre toute la largeur de la piste… Plutôt finir lentement dans la poudre que rapidement dans le décor !
Monter sans s'épuiser : astuces pour les ascensions qui ressemblent plus à une randonnée qu'à une punition
Gérer son effort est vital en montée sinon c’est explosion garantie après 200 m de dénivelé. Utilisez vos vitesses pour mouliner tranquille sur les pentes douces (style Col de Porte), quitte à descendre pied à terre là où ça tire trop dur. La clé : cadence souple, bras soulagés grâce aux poignées larges (merci VTT), buste légèrement penché vers l’avant pour maximiser l’adhérence…
Si vous sentez la punition pointer son nez, pensez aux pauses régulières sur une épaule herbeuse ou un replat enneigé – et admirez le paysage plutôt que d’essayer d’épater une galerie imaginaire.
Découvrez aussi Les meilleurs parcours de VTT en Isère si vous voulez varier les plaisirs entre bitume givré et sentier forestier.
Gérer la descente : quand la gravité devient votre meilleure amie (ou votre pire ennemie)
Le vrai plaisir du ski vélo – ou sa foire aux bosses selon l’humeur du jour –, c’est la descente. Centre de gravité encore plus bas qu’en montée, fesses prêtes à effleurer la selle pour garder contrôle et stabilité. Dans la poudreuse profonde façon Mont Blanc (en rêve ou pour les furieux…), laissez filer doucement au début puis contrôlez chaque appui en gardant toujours une marge : ici on ne "carve" pas comme un champion olympique mais on navigue entre portance variable et mini-dérives contrôlées.
Sur neige dure ou compacte, anticipez chaque micro-relief car le moindre dévers peut envoyer valser toute improvisation artistique ! La sensation est unique : mélange d’adrénaline pure et d’euphorie enfantine — avec cette impression grisante qu’à chaque virage vous gagnez quelques points d’agilité mentale… ou alors vous perdez juste votre bonnet dans un buisson gelé.
Descendre en ski vélo : c'est accepter que la montagne ait toujours le dernier mot... mais quelle claque sensorielle quand tout s'aligne enfin !
Où tailler votre piste ? Les spots et itinéraires pour vos premières aventures en ski vélo
Tous les terrains ne se valent pas pour un baptême du feu en ski vélo. Si vous pensez attaquer direct la face nord des Grandes Jorasses, arrêtez tout de suite et allez lire un blog de freerideur Instagram… Ici on vise l'efficacité (et la survie) : terrain large, pente douce, neige qui porte un minimum.
Des sentiers balisés aux routes de montagne : comment choisir votre terrain de jeu idéal
Un spot idéal pour débuter en ski vélo, c'est quoi ?
- Sentier large (au moins deux mètres) – pour éviter le duel avec chaque buisson vicieux.
- Pente modérée (8-12 %, c’est le graal du débutant anxieux).
- Neige portante, pas trop profonde ni croûtée. Une petite couche fraîche sur fond tassé, là c’est jackpot côté portance.
- Pas de cailloux sournois : la moindre pierre affleurante peut transformer la glisse en crash-test maison.
- Aucune circulation motorisée : priorité à l’immersion tranquille, pas aux slaloms entre motoneiges.
- Dégagements latéraux gentils – si vous sortez, on préfère que ce soit dans une épaisse congère que sur une déclivité hostile !
Quelques repères : autour de Grenoble, les hautes plaines de Chamrousse ou certains accès au Chamechaude sont parfaits pour s’initier sans finir chez le kiné. Plus confidentiel mais tout aussi efficace, le secteur des 7 Laux côté pistes vertes hors saison propose aussi une belle initiation sans pression.

Itinéraires recommandés pour débutants : des spots qui pardonnent les erreurs (et qui sont jolis en plus)
Oubliez les descentes d’alpages défoncées. Pour vos premières aventures, visez :
- Chemins forestiers damés, style Chamrousse-Roche Béranger ou traversée douce vers Arselle : ça déroule large et c’est rarement piégeur.
- Anciennes pistes de ski de fond désaffectées : surface lisse et souvent abritée du vent – parfait quand on ne veut pas mourir congelé.
- Routes d’alpage fermées l’hiver (le Maryland de l’exploration montagnarde, mais version vrai spot : route du Pré-Lacheron par exemple) – vue panoramique garantie sans s’arracher la colonne vertébrale.
Pour ceux qui aiment cocher toutes les cases sécurité, bienveillance et nature, faites un saut ici : La sécurité en montagne.
Caractéristiques d’un spot idéal pour débuter en ski vélo
Critère | Importance |
---|---|
Largeur du chemin | Moins de risques de chute |
Pente inférieure à 15% | Meilleure maîtrise et sécurité |
Neige compacte et stable | Meilleure portance et glisse |
Pas d’obstacles majeurs | Permet de se concentrer sur la technique |
Cadre panoramique | Rend la chute plus agréable |
La météo, cette capricieuse : pourquoi bien s'informer est la clé d'une sortie réussie
Consultez toujours la météo et l’état des chemins avant la prochaine sortie. Un coup de redoux ? Danger verglas. Chute de 40 cm inattendue ? Bon courage si vous tenez 10 mètres sans vous ensabler façon tracteur en palu. J’ai vu trop de sorties tourner au rodéo-bouillasse parce qu’on avait zappé ce détail important…
Les vraies questions que personne n'ose poser sur le ski vélo (et mes réponses sans filtre)
Le ski vélo, est-ce plus facile que le ski alpin ? (Spoiler : oui, si vous n'êtes pas complètement manchot)
Ceux qui disent qu’il faut un niveau digne de la Coupe du Monde pour ne pas finir à plat ventre sont des plaisantins ou des dictateurs du fartage. La difficulté n’est pas là où on vous la vend :
- Pas besoin de maîtriser la godille sur piste noire. L’essentiel est d’éviter de s’envoyer les skis dans la mâchoire au premier virage foireux.
- Posture plus rassurante qu’en ski pur (centre de gravité bas, guidon rassurant – jusqu’au prochain obstacle).
- Chutes moins traumatisantes pour les articulations (sauf en cas de montage hasardeux… et là c’est Darwin qui tranche).
En résumé :
- Accessible aux faux débutants motivés,
- Plus simple sur terrain large et pente douce,
- Le vrai défi ? Rester lucide quand tout le monde vous regarde bizarrement au départ.
Combien ça coûte de se lancer dans cette folie ? (Spoiler : moins cher que vous ne le pensez, surtout si vous êtes bricoleur)
Un point fort du ski vélo : pas besoin d’hypothéquer son van pour goûter à la glisse bricolée. Si vous êtes malin – ou radin assumé –, voici ce qui vous attend :
Équipement | Prix neuf (€) | Prix occasion/bricolage (€) |
---|---|---|
Cadre vélo solide | 150 – 400 | déjà dans votre garage |
Kit conversion skis | 100 – 250 | 25 à 70* |
Tendeurs/sangles | 10 – 35 | récup’/5 |
Casque typé neige | 40 – 120 | vieux casque modifié |
Total indicatif | env. 300 – 800 | souvent < 100 |
*En chinant des skis fatigués chez Emmaüs ou en vente locale.
Quels sont les risques et comment les minimiser ? (Spoiler : gardez votre ego dans le sac à dos et votre matériel bien fixé)
Risques principaux :
1. Chute violente (virage mal anticipé, obstacle caché) : port du casque OBLIGATOIRE, idéalement modèle Lenz bien douillet.
2. Matériel mal fixé : skis qui bougent = chute assurée. Doublez vos tendeurs et testez sur parking avant l’aventure.
3. Neige instable ou verglas sournois : adaptez vitesse et prudence ; si ça brille, ralentissez même pour la photo Instagram.
4. Surconfiance excessive : chaque fois que j'ai cru « ça passe », j’ai terminé en boule de neige humaine.
5. Conditions météo imprévues : consultez TOUJOURS les bulletins avant de partir.
Peut-on vraiment faire ça avec n'importe quel vélo ? (Spoiler : presque, mais certains sont plus adaptés que d'autres)
"Un vélo, même le plus basique, peut devenir un engin de glisse avec un peu d'imagination et les bons tendeurs."
Oui, quasiment tout cadre peut se prêter au jeu – mais attendez-vous à des limites avec les vélos trop légers ou ultra-route. Un bon vieux VTT ou VTC robuste fera le job sans broncher ; le reste dépend de votre goût pour l’aventure… et pour la récup’ hasardeuse !
L'avis de Basile : pourquoi le ski vélo est la nouvelle tendance à adopter dès maintenant
Le ski vélo incarne la quintessence de la débrouille montagnarde et du plaisir sans chichi. Il s’inscrit dans cette vague d’activités « nature » et accessibles que les stations cherchent pour renouveler leur offre (fini le tout-ski hors de prix !). Pas besoin d’infrastructure géante ni de matériel dernier cri : Chamrousse, Col de Porte ou la première route forestière enneigée suffisent pour goûter à ce mélange addictif de liberté et de créativité.
Le ski vélo incarne le vrai esprit montagne : bidouillage, partage et contact direct avec l’environnement. Si vous n’avez jamais ri sous la neige après une gamelle bien sentie ou croisé un renard surpris sur une épaule herbeuse au lever du jour… qu’attendez-vous ? Rangez l’ego dans le sac à dos, chaussez vos skis bricolés – et venez écrire votre propre anecdote givrante cet hiver !