Depuis 2019, j’ai testé une trentaine d’applications GPS. Entre les usines à gaz et celles qui m’obligent à jongler d’une à l’autre, je désespérais de trouver la bonne. Jusqu’à ce que l’IGN sorte la sienne. Et là, c’est une autre histoire. Grâce à elle, je gagne un temps fou dans la préparation de mes sorties, tout en gardant l’outil le plus complet pour mes expés les plus exigeantes. En clair, c’est le meilleur compromis entre simplicité et puissance. Seul hic : je n’ai jamais trouvé un seul article qui explique vraiment comment l’utiliser. Alors, j’en ai écrit un. Mon test et mon avis complet sur l’application IGN Rando. Avec :
- Les fonctionnalités qui changent tout (et celles qui manquent cruellement)
- Les scénarios où elle brille (et ceux où elle ne suffit pas)
- Mes astuces pour en faire un outil puissant
- Un comparatif face aux autres applis phares
- Ma recommandation personnalisée.
Si vous voulez trouver l’application qui vous correspond vraiment, c’est ici que ça se passe.
IGN Rando : Mon verdict sans détour sur l'appli des randonneurs 🌲
Bon, qui aurait cru qu'un jour je troquerais une Top 25 toute chiffonnée contre un rectangle lumineux et tactile ? La première fois que j’ai mis les pieds – enfin, les doigts – sur IGNrando', j’avais encore dans le sac à dos une carte IGN scotchée au gaffer. Anecdote d’ailleurs : il m’est arrivé de perdre la moitié d’un itinéraire après un orage, papier détrempé, tracé envolé. Depuis, mon rapport à la carto numérique s’est affiné… mais je reste chatouilleux dès qu’on me promet monts et merveilles côté applications GPS.
Pourquoi IGNrando' a atterri sur mon radar ? Simple : j’en avais plus que ras-le-bol de voir deux écoles s’écharper au parking – ceux qui trouvent ces applis trop complexes pour aller marcher jusqu’à la Croix d’Auvergne, et ceux persuadés d’avoir LA solution universelle pour tous les GR de France. Bon, soyons clair : ici, pas de paillettes ni de gadgets inutiles. Mon but ? Savoir si cet outil va remplacer la vieille habitude du « on se débrouille avec une boussole et trois balises », ou si c’est juste une couche de vernis chic sur du déjà-vu.
« Si tu passes plus de temps à régler ton appli qu'à regarder autour de toi, t'as raté ta rando... »
Bref, revenons à nos moutons… ou plutôt à nos bouquetins. J’ai sorti mon œil critique de chroniqueur du dénivelé et me suis lancé dans l’aventure IGNrando' en laissant mes idées reçues au vestiaire. La promesse : simplicité, efficacité et rien qui vienne polluer l’expérience terrain.
Ma première impression : simple, mais est-ce suffisant ?
Premiers clics sur IGNrando', je note tout de suite la prise en main limpide : pas besoin d’un master en informatique pour lancer un parcours ou chercher une trace autour du Mont Lozère. L’interface n’est pas là pour vous étaler tout un menu digne d’un refuge suisse ; non, ici on va droit à l’essentiel. Pour les novices ou ceux dont le smartphone sent encore le neuf… ça rassure !
Mais bon, soyons clair : cette sobriété pourra laisser sur leur faim les aficionados du paramétrage pointu – ceux qui rêvent d’ajouter 15 couches météo et calculer leur portance sur neige croûtée…
Un peu comme une épaule herbeuse après 600m de montée raide : ça repose… mais on se demande si ça tiendra quand il faudra traverser un pierrier plus engagé.
L'ADN de l'IGN dans une application : qu'est-ce que ça donne concrètement ?
Impossible de parler IGNrando' sans évoquer ce monument qu’est l’IGN. Pour moi (et tous ceux qui ont déjà tracé un hors-sentier dans le brouillard), c’est LA référence : précision chirurgicale des courbes de niveau, sentiers secrets notés par un géographe insomniaque… Les Top 25 sont restées longtemps indétrônables.
Sur mobile, Plan IGN déploie son savoir-faire : lisibilité parfaite même quand t’as oublié tes lunettes au refuge des Oulettes ; richesse des infos topo ; couverture exhaustive jusque dans les coins où même le réseau téléphonique s’arrête net. Côté qualité pure… franchement, difficile de faire mieux en France. Je n’ai jamais vu un chemin forestier aussi bien placé que sur ces fonds-là.
Ceci étant dit – car il faut toujours gratter sous la surface – l’appli reprend fidèlement tout ce qui faisait le charme (et parfois la galère) des cartes papier… Mais est-ce suffisant lorsque la concurrence propose notifications avancées ou export automatique vers sa montre GPS dernier cri ?
Les fonctionnalités qui font la différence (ou pas) sur IGN Rando
La cartographie IGN : le point fort indéniable (et ma petite nostalgie des cartes papier)
Impossible de commencer ailleurs : la cartographie IGN, c’est quand même un mythe pour le randonneur français. On retrouve dans IGNrando' la fameuse Top 25 (le nec plus ultra du tracé), mais aussi l’accès aux fonds IGN Espagne – pratique si vous décidez un matin d'aller tâter le pierrier côté Aragon. Ces cartes sont réputées, et bon, soyons clair, en France on fait difficilement mieux pour lire une crête, anticiper une ravine ou jauger la portance d’une forêt sombre avant de s’y aventurer.

La fidélité des détails : courbes, reliefs, toponymie ciselée… Ça me rappelle cette virée dans les Bauges où ma vieille Top 25 trempée par une pluie d’orage m’a littéralement sauvé du hors-piste boueux. Aujourd’hui, retrouver ce niveau de précision numérique – sans pour autant perdre l’âme ni la clarté – ça vaut son pesant de noisettes.
Sur le terrain, aucune appli OSM ou concurrente n’arrive à ce degré de lisibilité et d’infos utiles pour prévoir sa trace. Bon, certains diront que Carto Explorer avait un rendu parfois plus propre question impression à l’ancienne, mais honnêtement, sur mobile IGNrando' fait largement le job.
Préparer sa rando : simple comme bonjour ou casse-tête chinois ?
Le credo ici : efficacité. On peut préparer ou numériser un parcours en quelques minutes… Si jamais on se trompe dans le tracé : on efface et on recommence sans se prendre la tête. À comparer à certains mastodontes allemands où il faut valider quinze fois chaque mètre de dénivelé.
- Choisir son secteur via recherche ou navigation sur carte
- Cliquer pour poser des points clés du parcours
- Ajuster le tracé (déplacements des points ultra simples)
- Enregistrer votre itinéraire ou le partager (option favoris disponible)
- Télécharger la carte si besoin pour une utilisation hors ligne
Résultat : accessible même au néophyte qui ne distingue pas encore bien l’épicéa du sapin. Pour les fous furieux qui veulent intégrer météo heure par heure et profil vertical toutes les cinq minutes… là non, il faudra repasser. Mais franchement : pour tracer LA rando du dimanche ou du GR impromptu dans le Luberon fichez-moi ça dans votre to-do avant la prochaine chute de neige !
Navigation et suivi en temps réel : est-ce que ça tient la route, même sans réseau ?
J’ai testé IGNrando' lors d’un week-end au fin fond du Vercors : zone blanche totale après la bergerie. La navigation en mode GPS fonctionne efficacement dès lors qu’on a bien téléchargé ses fonds de carte avant (sinon brassage en poudre assuré dès le premier virage hors sentier). La boussole réagit vite, le point GPS ne saute pas comme une chèvre effarouchée — preuve que l’appli gère correctement les pertes momentanées de signal.
Anecdote : perdu entre deux barres rocheuses sous brouillard épais, j’ai réussi à garder le cap grâce à IGNrando', là où d’autres applis concurrentes pédalaient dans la semoule tant que je ne retrouvais pas un malheureux bout de 4G au col suivant…
L'enregistrement de parcours : un GPX fiable ou une déception en perspective ?
L’enregistrement est simple : bouton « Enregistrer », pause si besoin, puis sauvegarde immédiate. Les fichiers GPX générés sont exploitables sur tous les outils classiques (Garmin ou plateformes communautaires), pas de mauvaise surprise à l’import/export.
Allez hop, on range l’ego dans le sac à dos : sur mes essais récents avec IGNrando', aucun bug ni saut inexpliqué du tracé ; retour arrière fluide si demi-tour imprévu. L’export GPX est lisible et exploitable par toutes les applis GPS sérieuses – pas comme chez certains concurrents qui adorent truffer leurs fichiers d’erreurs exotiques…
Checklist pour un GPX fiable sur IGNrando :
- Vérifier batterie pleine avant départ (classique)
- Activer la localisation haute précision sur smartphone
- Tester début/fin d’enregistrement AVANT grande rando (5 min suffisent)
- Exporter systématiquement après chaque sortie pour sauvegarde externe
- Contrôler visuellement chaque trace générée avant partage ou import vers montre/GPS tiers
Les couches d'information : que trouve-t-on sous le capot ?
IGNrando' propose bien plus qu’un fond carto classique — il y a tout un choix de couches utiles selon vos obsessions du moment. Voici mon comparatif express :
Couche | Utilité principale |
---|---|
Parcelles cadastrales | Comprendre propriété/usage des terrains |
DFCI | Localiser pistes défense incendies utile surtout Sud |
Cartes aéronautiques | Utile pour zones réglementées drones/parapente |
Cartes couverture mobile | Repérer zones blanches où appeler secours devient mission impossible |
Cartes pentes >30° | Anticiper passages exposés/avalanches |
Cartes Etat Major (1820-1866) | Ressortir vieux sentiers oubliés — idéal explorateurs nostalgiques |
Cartes 1950 IGN | Comparer évolutions réseau sentiers/bâti |
OpenStreetMap Outdoors | Compléter topo avec sentiers ajoutés communauté |
OpenCycleMap | Trouver pistes cyclables/off-road |
Carroyage DFCI | Orientation secours/incendie |
Restrictions drones | Vols photos/vidéo réglementés |
Routes/Sentiers | Affichage enrichi accès voitures/réseau chemins |
Photos aériennes | Visualisation paysages/zones boisées dégradées |
Certaines couches sont gadgets si vous restez cantonné au GR balisé… Par contre dès qu’on quitte les sentiers battus ou qu’on prépare un bivouac engagé c’est franchement utile.
Bref, revenons à nos moutons… ou plutôt à nos bouquetins : IGNrando', sans exploser tous les standards geek-techno, offre assez sous le capot pour satisfaire aussi bien promeneur paisible qu’amateur d’exploration sérieuse.
Ergonomie et expérience utilisateur : Est-ce que ça glisse sur la peau ou ça gratte ? 🤔
La prise en main : pour les novices, c'est déjà ça de gagné
Découvrir IGNrando', c’est un peu comme apprendre à faire son premier nœud d’encordement sans se fouler un doigt. L’interface ne cherche pas à vous embrouiller : menus lisibles, gros boutons là où il faut et logique de navigation évidente. Un nouveau venu s’en sort en trois clics pour lancer une trace ou retrouver un sentier balisé, même sans avoir avalé tous les tutoriels du Club Alpin. Les ateliers d’initiation proposés ici ou là (et même des guides illustrés PDF directement par IGNrando’) montrent bien que l’accompagnement est pensé – mais franchement, on s’en sort très bien sans.
Allez hop, c’est pas en restant au parking qu’on verra les chamois : rien de tel que de tripoter l’appli sur le terrain pour piger comment placer des points de passage ou activer la carte hors-ligne.
Pour un néophyte, IGNrando' s’apprivoise plus vite qu’un réchaud à gaz ultraléger – l’essentiel est accessible, le superflu absent.
Mon avis ? J’ai testé en famille avec mon cousin, allergique aux smartphones : dix minutes chrono avant qu’il ne trace son circuit autour du Mont Mézenc – pas mal pour quelqu’un qui oublie chaque année où sont ses guêtres…
Les petits défauts qui agacent : le mode paysage aux abonnés absents et autres détails qui fâchent
Soyons direct : tout n’est pas aussi doux qu’une épaule herbeuse au petit matin. Premier vrai manque : l’absence du mode paysage sur mobile ! Si vous aimez fixer votre téléphone sur le guidon ou consulter votre écran large façon tablette en refuge… déception garantie. C’est mesquin mais franchement gênant quand on veut lire une crête ou anticiper une bifurcation sous la pluie.
Autre point : la gestion des notifications est presque inexistante ; impossible d’être prévenu d’un changement météo ou d’un ajout récent sur un parcours favori. La navigation entre écrans pourrait aussi être plus fluide : parfois il faut repasser par l’accueil alors qu’un simple « retour » suffirait. Enfin, certains boutons sont minuscules – bonne chance avec des gants ou en pleine rafale !
Les irritants récurrents sur IGNrando' :
- Pas de mode paysage (mobile/tablette)
- Gestion basique des notifications (manque de personnalisation)
- Navigation entre écrans parfois laborieuse
- Boutons trop petits dans certains menus (pas pratique en conditions réelles)
- Absence de personnalisation avancée des raccourcis
Ces détails ne ruinent pas l’expérience pour monsieur/madame tout-le-monde mais dès qu’on vise l’autonomie longue durée… ça peut froisser quelques poils.
La synchronisation : est-ce que mes traces parlent le même langage sur tous mes appareils ?
Côté synchronisation, IGNrando’ joue la carte du sérieux mais avec quelques subtilités à connaître. En connectant son compte (indispensable), on peut retrouver ses itinéraires et points d’intérêt autant sur smartphone que sur tablette ou via le site web ignrando.fr. Mais il faut systématiquement passer par la mise en favoris pour garantir que vos données remontent dans le nuage IGN – sinon, certaines modifications traînent à remonter ou peuvent se perdre si on bidouille offline (ce n’est pas automatique partout !).
La compatibilité Play Store/Google est assurée côté appli Android ; sur iOS pareil. Testé perso : mise à jour quasi-instantanée lors d’une connexion stable… mais légère latence si réseau chancelant à mi-chemin entre deux cols. Astuce maison : toujours vérifier la présence effective du parcours téléchargé AVANT de partir – car un bug dans la synchro après avoir planifié votre tour du Queyras au wifi du camping, ça fait râler sec.

IGN Rando face à la concurrence : Komoot, Visorando et les autres, qui mène la danse ? 🏞️
Bon, soyons clair : si vous pensiez qu’IGNrando' allait enterrer tous les concurrents par KO technique… eh bien c’est un peu plus nuancé que ça. On a aujourd’hui un ring où chaque appli sort son arme secrète : l’une joue la carte de la communauté, l’autre du paramétrage ultra-poussé, une troisième du fond cartographique ultra-fétichiste. Bref, c’est pas le choix qui manque pour celui qui veut trouver chaussure à son pied (ou trace à sa semelle).
Comparatif express : qui fait quoi, et surtout comment ?

Application | Fond carto principal | Planification | Navigation GPS | Communauté/Partage | Prix | Points forts | Points faibles |
---|---|---|---|---|---|---|---|
IGNrando' | IGN Top25 / Espagne | Simple | Oui | Faible | Gratuit+options payantes | Précision carte FR, simplicité | Peu d’options pointues, limité hors France/IGN |
Komoot | OSM + achat d’IGN/Swisstopo | Avancée | Oui | Très forte | Payant (cartes à vie) | Multi-activité, export GPX facile | Carto parfois pauvre hors pays couverts |
Visorando | IGN / OSM | Moyenne | Oui | Forte | Gratuit+abonnements | Large base FR, topo riche | Interface datée, moins dynamique |
Iphigénie | IGN France + Swisstopo | Moyenne | Oui | Faible | Payant | Carto FR ultra-détaillée | Ergonomie complexe |
OpenRunner | OSM/IGN/IGN Espagne | Avancée | Oui | Bonne | Freemium/payant | Multi-supports GPS | Navigation parfois instable |
Ubicarta | IGN France/suisse/Espagne | Basique | Oui | Très faible | Payant | Simplicité brute | Peu d’innovations |
Détails clés:
- IGNrando’ : Inégalable sur carto pure (courbes précises, cadastre). Mais côté outils communautaires et profils avancés (VTT enduro, trail), c’est limité.
- Komoot : L’app des explorateurs globetrotteurs. Feu vert pour vélo et trek ; cartes OSM très personnalisables ; achats de régions ; notifications météo.
- Visorando : Idéal pour trouver des traces validées par des randonneurs français. Moins sexy visuellement mais fiable.
- Iphigénie : Pour les puristes qui veulent de l’IGN sans sucre ajouté… mais faut aimer bidouiller.
- OpenRunner/Ubicarta : On y va pour la compatibilité multi-support ou la rapidité de création de parcours.
Quand choisir IGNrando' ? Les scénarios où elle brille
IGNrando est clairement taillé pour ceux qui veulent avant tout une carte fiable sans prise de tête. En usage « grand public », c’est imbattable pour :
- Les randonnées pédestres occasionnelles en France ou zones frontalières,
- Ceux qui veulent une cartographie papier… sur mobile,
- Les débutants rétifs aux usines à gaz,
- Préparation rapide d’itinéraires simples ou repérage terrain sans connexion réseau.
Par contre, dès qu’il s’agit d’ultra-personnalisation (VTT engagé, ultra-trail avec suivi live, notifications poussées), mieux vaut regarder ailleurs. IGNrando' n’est pas fait pour « jouer au pilote de rallye GPS ».
Alternatives sérieuses à considérer selon vos besoins spécifiques
- Komoot : Pour les VTTistes acharnés ou bikepackers fans d’Allemagne/Suisse/Espagne. Planification multi-relief et navigation mondiale.
- Iphigénie : La Rolls des fonds IGN pur jus et des couchers/couchers topo vintage – adapté à ceux qui veulent tout contrôler !
- OpenRunner : Parfait si vous utilisez plusieurs appareils (montre GPS, compteur vélo) et voulez un export/import fluide.
- Visorando : LA référence côté base de circuits pédestres testés – très orienté partage communautaire francophone.
- Outdooractive : Pour ceux qui veulent planifier une sortie dans toute l’Europe avec options hébergement et POI variés.
Chaque appli a ses obsessions… À vous de cocher ce dont vous avez vraiment besoin AVANT le prochain brassage en poudre !
Mon avis définitif sur IGN Rando : pour qui, pour quoi faire ?
Les points forts qui me font dire "Pourquoi pas ?"
Bon, soyons clair : difficile de faire plus rassurant que de s’appuyer sur l’IGN, c’est un peu le gardien du temple côté cartographie hexagonale. IGNrando', ce n’est pas le couteau suisse du geek, mais plutôt l’Opinel fiable qu’on dégaine les yeux fermés. La qualité des fonds carto (Top 25 et variantes) reste sans concurrence pour lire un relief, anticiper une barre rocheuse ou repérer le micro-sentier oublié par la moitié des applis OSM. L’appli brille par sa simplicité : un menu limpide, un bouton qui fait ce qu’il annonce… même votre tonton allergique au numérique peut s’en sortir. Ajoutez à ça la fiabilité de la marque – que ce soit pour tracer votre GR favori ou explorer la cambrousse loin du réseau – et on n’est pas volé.
Note qualité cartes IGN sur IGNrando' : 🌟🌟🌟🌟/5
Les points faibles qui me font hésiter avant de la recommander à tous les baroudeurs
Mais voilà, tout n’est pas aussi propre qu’une épaule herbeuse après l’averse. IGNrando', c’est zéro fioritures… mais parfois trop sobre ! L’absence de mode paysage, l’interface parfois un peu rigide et surtout le manque criant d’options avancées (pas d’alarmes météo intégrées, profils personnalisables très limités, navigation entre menus perfectible), ça va faire tiquer les mordus d’ultra-trail ou les technophiles en mal d’innovation.
« Avant d’envoyer tout le monde sur IGNrando', je me demande si certains ne vont pas vite s’ennuyer faute de gadgets et de réglages pointus… »
En clair : efficace pour le randonneur classique, frustrant pour l’accro à la bidouille GPS.
Bilan : Faut-il télécharger IGN Rando ? Ma recommandation personnalisée
Bon, soyons clair — IGNrando' est taillé pour :
- Débutants complets (aucune prise de tête)
- Randonneurs occasionnels (dimanche ou vacances)
- Amoureux de la carte IGN papier (transition douce vers le digital)
- Ceux qui veulent une appli fiable pour préparer et suivre leur itinéraire en France uniquement
Moins pertinent si vous êtes :
- Obsédé(e) par les fonctionnalités avancées/multi-activités (VTT / ultra-trail / notifications actives)
- Voyageur régulier hors France/IGN Espagne
- En quête d’une grosse plateforme communautaire avec profils évolués
Checklist — Pour qui est IGNrando' ?
Profil utilisateur | Recommandé ? |
---|---|
Débutant / occasionnel / famille | Oui |
Accro bidouillage GPS & multi-activités | Non |
Fan de traces validées par communauté internationale | Non |
Amoureux carte IGN | Oui ! |
Usage pro/expert longue distance | Non plus |
À chacun son sommet et son humeur !
Comment optimiser votre expérience avec IGN Rando : mes astuces de vieux loup de sentier
Allez hop : fichez-moi ça dans votre to-do avant la prochaine chute de neige —
* Téléchargez systématiquement vos cartes à l’avance, surtout dès que vous prévoyez une virée hors 4G. Rien ne fout plus en rogne qu’un écran vide à 2000 m sous le brouillard.
* Utilisez les couches photos aériennes / cadastre quand vous tracez votre parcours point par point — ça évite de finir dans une clôture ou dans une zone boisée impraticable.
* Gardez toujours une version papier IGN dans le sac — c’est bête mais si votre smartphone bugue ou tombe en rade (et croyez-moi, ça arrive même aux meilleurs), vous aurez DEUX filets de sécurité.
* Activez vos points d’intérêt favoris sur plusieurs appareils via compte IGNrando' pour profiter pleinement du nuage IGN (attention à bien synchroniser avant chaque départ).
* Pour gagner du temps : planifiez vos itinéraires sur PC/tablette puis synchronisez-les avant l’excursion — c’est cent fois plus lisible qu’à bout de doigts sur smartphone.
* Enfin : profitez du guide PDF officiel dispo sur IGNrando' pour piger deux-trois subtilités ergonomiques cachées… Ça évite bien des allers-retours frustrants entre menus !
En résumé : IGNrando, une bonne trousse à outils pour la rando occasionnelle

Au final, IGNrando' ne révolutionne pas la rando numérique, mais elle coche les cases essentielles pour qui veut marcher léger : simplicité exemplaire, carto IGN irréprochable et prise en main quasi-instantanée. Les baroudeurs en quête de gadgets high-tech resteront sur leur faim, mais l’appli s’impose comme alliée fiable pour la balade ou la planif’ tranquille du week-end. Allez hop, on ne va pas chipoter : mettez-la dans votre sac si l’essentiel vous suffit !
- Avantages principaux d’IGNrando :
- Cartographie IGN ultra-lisible (Top25)
- Facilité d’utilisation désarmante
- Fonctionnalités de base bien pensées, pas de surcharge inutile
- Parfait pour usage occasionnel ou débutant
- Limites repérées :
- Peu d’options avancées/profils personnalisés
- Presque aucune interaction communautaire
- Pas le meilleur choix hors France/Espagne
Pour ceux qui aiment la rando sans prise de tête ni écran compliqué : IGNrando', c’est l’Opinel plutôt que le couteau suisse high tech – et ce n’est pas un défaut.