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Top des plus beaux villages alpins à explorer cet été

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Destinations
26 October 2025 à 10h16

En été, les Alpes se transforment en un terrain de jeu infini pour les amoureux de nature et d’authenticité. Je vous ai préparé le guide ultime pour vos vacances estivales (ou vos week-ends) dans ces villages qui ont fait chavirer mon cœur d’alpiniste.

Les Alpes en été : bien plus que des glaciers et des pistes ! ☀️

Bon, soyons clair : si vous croyez encore que les Alpes servent uniquement à empiler du dénivelé sur des skis ou à faire la queue pour un selfie devant un glacier, il est temps de réviser vos classiques ! L’été là-haut, c’est une tout autre partition qui se joue – loin, très loin, du tohu-bohu des stations bondées.

Pourquoi l’été est LA saison pour explorer les villages alpins

En juillet ou août, pendant que tout le monde rôtit sur le bitume en plaine ou se dispute un mètre carré de plage, je grimpe vers mes villages favoris. Là-haut, la portance devient synonyme de fraîcheur : on respire, on entend les cloches au loin et surtout… on retrouve cette tranquillité qu’on croyait perdue entre deux remontées mécaniques. Le vert intense des alpages n’a rien à envier aux plus beaux jardins anglais (ni à la pelouse du voisin). Et puis, soyons honnête : c’est pas en restant au parking qu’on verra les chamois !

« La beauté cachée des Alpes en été se révèle dans le silence d’un matin brumeux et dans l’ombre fraîche d’une ruelle de pierre. Qui ose la marche découvre mille histoires oubliées. »

En été, chaque village a son rythme : festivals confidentiels, marchés où l’on cause patois et terrasses vides où déguster une tarte aux myrtilles maison sans glapir pour avoir sa place. La diversité ? Entre randos pépères sur épaule herbeuse, descentes VTT sur sentier paumé et ateliers de poterie planqués derrière une grange centenaire... Impossible de s’ennuyer.

Mon approche : privilégier l’authenticité aux paillettes (souvent moins charmantes en altitude)

Bon, je vous préviens tout net : ici pas de village transformé en Disneyland alpin ni de « centre aquatique panoramique » qui ruine la vue. Je piste les coins où les murs sentent la pierre vraie et où le fromager connaît votre prénom après deux passages. Les villages authentiques comme Bonneval-sur-Arc ou Sixt-Fer-à-Cheval ? C’est là que se planque le vrai visage des Alpes.

Anecdote maison : un été à Megève, j’ai failli perdre mon latin (et ma patience) devant la file d’attente chez le glacier artisanal – ambiance Festival de Cannes version montagne. Deux jours plus tard, à Besse-en-Oisans ? J’ai dégusté un pain frais chez la boulangère qui m’a raconté comment son grand-père transportait le sel sur le dos de sa mule. Pas besoin d’en faire des caisses – c’est bien cet ordinaire-là qui me fait vibrer.

L’objectif ici est limpide : sortir des sentiers battus pour découvrir le vrai visage des Alpes estivales. Oubliez les spots vus mille fois sur Instagram : on part pour l’authentique, le discret et l’inédit.

Bref, revenons à nos moutons… ou plutôt à nos bouquetins : choisissez la tranquillité des villages cachés plutôt que la cohue, et surtout fichez-moi ça dans votre to-do avant la prochaine chute de neige !

Village alpin authentique en été

Top des villages qui font vibrer mon cœur d'alpiniste estival 🏔️

Bonneval-sur-Arc : la carte postale alpine qui ne prend pas une ride (même sous le soleil !)

Bon, soyons clair : Bonneval-sur-Arc, c’est la définition même du « village alpin authentique ». Ici, pas de bling-bling ni d’infrastructures clinquantes qui défigurent la montagne. Les maisons en pierre aux toits de lauze se serrent autour de la petite église, gardant la mémoire des hivers rudes où la portance de la neige dictait la vie quotidienne. Mais l’été venu, place à un vert éclatant et aux parfums d’herbes sèches. Village classé parmi les Plus Beaux Villages de France (et franchement, ce n’est pas du marketing), il semble hors du temps.

Ici, on randonne en douceur sur les sentiers qui serpentent les épaules herbeuses jusqu’au Plan du Lac ou on part tâter la caillasse de la Vanoise. Et puis, il y a ce calme… ah ce calme ! Une fois, après une grimpette un peu molle vers le col de l’Iseran, je me suis retrouvé à discuter avec un berger en train de réparer une clôture. Verdict ? Il m’a filé un bout de tomme sorti direct de la musette – de quoi oublier tous les snacks industriels du monde. Si ça ce n'est pas une expérience à fichez dans votre to-do avant la prochaine chute de neige...

Bonneval-sur-Arc en été, maisons traditionnelles et montagnes en arrière-plan

Saint-Véran : le village qui défie les nuages et les idées reçues (et moi, mes courbatures)

Saint-Véran, c’est l’archétype du village-qui-ne-fait-rien-comme-les-autres. Perché à plus de 2 000 mètres, on dit que « le coq y picore les étoiles » : bon, je n’ai pas vu de coq, mais question ciel nocturne, on atteint des sommets. L’observatoire du Pic de Château Renard est LE spot pour se prendre une claque cosmique – même les sceptiques du ciel étoilé y restent scotchés.

Au-delà de l’altitude record (Saint-Véran est le plus haut village d’Europe habité toute l’année), ce sont les traditions vivaces, les fontaines sculptées et les maisons à fustes qui mettent tout le monde d’accord. Je ne compte plus les courbatures après une montée sur les sentiers du Queyras… mais à chaque fois, l’ambiance dans les ruelles, entre les artisans et les concerts impromptus, me réconcilie avec mes mollets.

À Saint-Véran, il faut voir la lumière du soir glisser sur les toits de mélèze pour comprendre ce que « préservé » veut dire.

Et, bon, fichez-moi ça dans votre to-do avant la prochaine chute de neige !

Plus haut village de France : Saint-Véran, record d’altitude et secrets à découvrir en 2025

La Grave : l’esprit sauvage au pied de la Meije (ici, on ne plaisante pas avec le dénivelé... même en tongs)

Ici, à La Grave, l’ambiance n’a rien à voir avec celle des stations « tape-à-l’œil ». On parle d’un bastion pour les amoureux du sauvage, coincé entre la Meije (excusez du peu) et des kilomètres de sentiers escarpés. Mieux vaut avoir les mollets bien accrochés : entre la randonnée du lac du Goléon ou les balades vers les hameaux suspendus, c’est brassage garanti, que ce soit en poudre l’hiver ou en sueur l’été.

La Grave, c’est aussi cette impression d’être tout petit face à la montagne. Ici, personne ne vous juge si vous vous arrêtez essoufflé après trois lacets. Franchement, c’est pas du tout l’endroit pour frimer ou sortir ses baskets dernier cri : ici, le dénivelé, c’est du sérieux.

Yvoire : quand le Léman rencontre le charme médiéval (oui, même à 1000m d'altitude, on peut avoir un lac !)

Pour ceux persuadés que l’Alpe rime forcément avec sommet pointu, Yvoire vient dégommer les clichés. Ce village médiéval s’offre comme un joyau fleuri posé sur le Lac Léman. Oui, il y a bien plus que la montagne brute : ici, on flâne dans des ruelles pavées, on s’arrête devant les façades en pierre couvertes de glycines, et on contemple le contraste hallucinant entre l’immensité du lac et la silhouette bleutée des montagnes.

Les atouts d’Yvoire :
- Architecture médiévale préservée (murs épais, portes massives, châteaux qui donnent presque envie de porter un heaume)
- Le Jardin des Cinq Sens (inutile d’être botaniste pour s’émerveiller devant les parfums et couleurs)
- Le Lac Léman (promenades en bateau ou contemplation peinarde sur un quai, chacun son rythme)
- Ruelles fleuries classées parmi les plus belles d’Europe

Bref, un spot improbable où se mêle l’esprit alpin et l’ambiance village du bord de l’eau. Un peu comme si Annecy avait décidé d’être encore plus confidentielle.

Abondance : entre fromage et clocher à bulbe, un concentré de Haute-Savoie (et j’y ai goûté un reblochon... un truc de dingue !)

Impossible de parler villages alpins sans évoquer Abondance. Ici, tout respire la tradition savoyarde : l’imposant clocher à bulbe de l’abbatiale, les fermes centenaires, et surtout… ce fromage qui a donné son nom à toute une vallée. Si vous n’avez jamais plongé votre couteau dans un Abondance affiné sur place, vous passez à côté d’une expérience sensorielle majeure – je mets quiconque au défi de me trouver meilleur casse-croûte après 800m de positif.

Le patrimoine pastoral, les marchés animés l’été, la Maison du Fromage pour voir tout le savoir-faire local : voilà ce qui fait d’Abondance un village où l’on ralentit enfin. Ah oui, et l’air pur qui sent la prairie coupée. À vous la Haute-Savoie sans chichi ni folklore arrangé.

Fromages de Savoie : le guide pour épater vos papilles

Samoëns : la perle de la vallée du Giffre, entre eau vive et acrobranche (pour ceux qui ont survécu à la rando)

Samoëns, c’est LE spot polyvalent : on y vient autant pour crapahuter dans les sentiers du cirque du Fer-à-Cheval que pour goûter aux joies de l’acrobranche (pratique si vous avez des enfants hyperactifs… ou si vous voulez savoir qui a vraiment le sens de l’équilibre dans la famille). Côté rivière Giffre, kayak ou baignade improvisée rendent le retour au village franchement rafraîchissant.

Ici, pas besoin d’avoir fait 12 h d’alpinisme pour s’éclater : il y a toujours une activité ou une balade adaptée au niveau du moment. Et puis franchement… « Allez hop, on range l’ego dans le sac à dos », parce que personne ne vient ici pour battre des records mais tous repartent avec des images plein la tête et parfois quelques griffures sur les mollets (c’est cadeau).

Au-delà des façades : que faire dans ces trésors alpins en été ? 🌿

La randonnée, bien sûr ! Des sentiers pour tous les niveaux (même pour les champions du canapé)

Bon, soyons clair : la rando, c’est le ticket d’entrée obligatoire dans le grand théâtre alpin. Et y’a pas besoin de s’appeler Kilian Jornet pour profiter ! De Samoëns à Bonneval-sur-Arc, chaque village propose son lot de balades familiales : le tour du lac aux Contamines-Montjoie, les sentiers panoramiques du Haut-Giffre ou la promenade bucolique sur les balcons de l’Oisans… Même mes potes adeptes du canapé ont fini par admettre que 300m de dénivelé à l’ombre des mélèzes, c’est plus vivifiant qu’un épisode de série !

Pour les plus acharnés : tentez un bout du GR5 ou l’ascension douce vers le Plan du Lac depuis Bonneval. Et si vraiment vous voulez briller au prochain apéro, visez un sommet dépassant les 2 500m (mais bon, allez-y mollo – la montagne n’aime pas les téméraires sans préparation).

Cyclisme, VTT et gravel : quand le bitume laisse place aux chemins (et aux panoramas)

C’est pas en roulant autour du pâté de maisons qu’on comprend ce que « panorama alpin » veut dire. Les Alpes, c’est LE spot ultime pour qui aime le deux-roues – et je parle pas seulement des cols célèbres comme l’Iseran ou la Croix-de-Fer. La vallée de la Guisane ou le secteur de Briançon? Un terrain de jeu dingue, avec pistes forestières et tracés gravel qui flirtent avec les rivières et frôlent des forêts oubliées.

J’ai croisé une bande d’irréductibles qui ont traversé le massif de la Vanoise… à vélo gravel. Réactions ? Plus musclé que prévu mais panoramas à se décrocher la mâchoire. Les villages comme Abondance ou Samoëns proposent aussi la location VTT, histoire d’essayer avant d’investir – bon plan pour ceux qui n’aiment pas trop s’encombrer.

Découvertes culturelles et patrimoniales : des églises aux musées, l’histoire se raconte sur les murs

Ne croyez pas que tout se résume à marcher ou pédaler ! Chaque village affiche son petit musée local (parfois planqué dans une ancienne grange), ses maisons à fustes ou ses églises romanes incrustées dans la pierre. À Abondance, impossible de louper l’abbatiale au clocher bulbeux ; à Yvoire, flânez devant les portes massives couronnées de ferronneries dignes d’un manuel d’histoire vivante.

Anecdote en passant : lors d’une visite à Saint-Véran, je suis tombé sur un vieux patoisant qui m’a raconté la légende locale du « coq astronome » (oui oui). C’est fou ce qu’on apprend quand on prend cinq minutes pour discuter derrière un abreuvoir !

Activités aquatiques : lacs, rivières, et pourquoi pas un peu d’hydrospeed pour les plus téméraires ?

Allez hop, on arrête deux minutes avec la sueur – rien ne vaut un plongeon dans un torrent glacé après une rando. Les plans d’eau comme ceux du Verney ou le lac Léman permettent toutes les folies : paddle au lever du soleil, baignade peinarde en famille (sauf si vous aimez fréquenter l’eau à 13°C), voire hydrospeed ou rafting sur la Giffre pour ceux qui aiment sentir l’adrénaline monter.

Le détail qui compte : même après 1200m de descente en VTT, il n’y a rien de plus simple et réparateur qu’un bain dans une rivière couleur émeraude sous le soleil brûlant. Si certains préfèrent bronzer comme des épagneuls sur galets… je ne juge personne (ou presque).

La gastronomie : des alpages aux tables du village, un régal pour les papilles (et le moral après une grosse journée)

Vous croyez que tout ça se fait sur un bout de biscotte ? Mauvais calcul ! Ici, tout est prétexte à casser la croûte : tomme fraîchement moulée à Bonneval-sur-Arc, diots fumés dégustés sur une terrasse ombragée à Abondance ou confitures maison fondues sur pain bis encore chaud dans une ruelle cachée des Aravis… Le meilleur carburant pour rallumer ses jambes fatiguées.

Une fois j’ai craqué pour une tarte aux myrtilles du côté de Samoëns – verdict : extinction totale des scrupules diététiques pendant trois jours !

"Ce n’est pas en snobant le marché local qu’on tombe sur LE produit rare : osez goûter ce qui sort direct du chalet !"

Conseils de Basile pour un séjour estival parfait dans les Alpes 🎒

Comment s’y rendre sans finir au fond d’un ravin (même si ça peut être une aventure...)

Bon, soyons clair : pour rejoindre ces villages montagnards, il va falloir choisir entre l’école de la patience et l’art du volant serré. La voiture, c’est la liberté ultime : on s’arrête où on veut, quand on veut, même au fameux col de l’Iseran pour admirer le vide – à condition de ne pas finir dans le ravin parce que "le GPS a dit tout droit". Attention : certains accès sont sinueux et les routes de montagne n’aiment pas les conducteurs du dimanche. Mais c’est aussi comme ça qu’on tombe sur des hameaux oubliés et des panoramas à se décrocher la mâchoire.

Pour ceux qui veulent se la jouer écolo ou qui n’ont pas envie d’exploser leur budget essence : les transports en commun offrent de plus en plus d’options. Entre trains (gare SNCF jusqu’en vallée), bus estivaux et navettes spéciales (merci les intercommunalités !), on arrive dans la plupart des villages sans flipper sur le verglas (enfin, sauf si vous tentez l’alpage fin septembre). L’inconvénient ? Il faut parfois jongler avec les horaires et accepter de marcher un peu pour atteindre son hébergement. Mais c’est aussi le début de l’aventure…

Où poser ses chaussures (et son sac à dos) : options d’hébergement pour tous les goûts (et budgets)

Le cliché du chalet hors de prix en Savoie ? Oubliez ! L’été, les villages alpins déploient toute une panoplie d’hébergements :
- Gîtes ruraux pour dormir au calme et goûter la confiture maison dès le matin.
- Chambres d’hôtes tenues par des locaux qui connaissent chaque sentier paumé du coin (parfois un poil bavard, mais c’est le jeu !).
- Petits hôtels familiaux ou hôtels de charme, parfaits pour qui veut un brin de confort sans sacrifier l’ambiance authentique.
- Pour les budgets serrés ou les assoiffés d’immersion : refuges gardés ou non gardés – expérience garantie niveau convivialité et réveil face aux sommets.

J’ai testé un gîte à Abondance où la patronne prêtait même ses chaussures de rando aux étourdis… Franchement, le sens du service alpin met une claque à bien des palaces urbains.

Quand partir : anticiper la météo, cette capricieuse de montagne

On me pose toujours LA question existentielle : « C’est quand la meilleure période pour partir ? » Facile : de mai à septembre, sachant que juillet-août restent les mois phares pour la rando et l’ambiance village animée. Juin offre souvent le meilleur compromis : nature exubérante, peu de monde, hébergements encore abordables. Après mi-septembre : place aux brumes matinales et à une certaine solitude… à vos risques et périls côté ouverture des restos !

Attention : en altitude, météo changeante = normalité quotidienne ! Un ciel bleu au petit déjeuner peut virer tempête à 14h. Ne partez jamais sans veste imperméable ni check météo sérieuse.

Bref, évitez les weekends du 15 août si vous voulez garder votre calme… et votre place sur la terrasse.

L'équipement indispensable : on ne part pas affronter les sommets en sandales, bon !

Allez hop, on range l’ego dans le sac à dos… Voici ce qu’il faut VRAIMENT emporter :
- Chaussures de marche robustes (pas vos tongs ni baskets trouées)
- Vêtements techniques légers et respirants + une polaire + une veste imperméable sérieuse (pas celle offerte par Tata Josette)
- Protection solaire : crème SPF 50+, lunettes catégorie 3 ou 4, casquette/bob (oui oui)
- Une petite trousse premiers secours avec pansements, désinfectant et votre traitement habituel
- De l’eau (+ gourde filtrante si sortie longue) et quelques barres énergétiques – oubliez les chips
- Carte IGN papier ou appli fiable (le réseau n’est pas garanti entre deux bouquetins)

Bon à savoir : mieux vaut porter trop qu’attraper froid après 1800 m. Et franchement… fichez-moi ces sandales flashy au placard jusqu’au retour au village !

En résumé : les Alpes en été, c'est une promesse tenue !

Bon, soyons clair : rien ne surpasse l’authenticité brute des villages alpins, la diversité folle des activités et la claque visuelle des paysages en été. Ici, pas de poudre aux yeux – juste du vrai, du beau, du vivant ! Alors fichez-moi ça dans votre to-do avant la prochaine chute de neige : les Alpes estivales n’attendent que vous pour dévoiler leurs secrets… et secouer un peu vos habitudes.

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